Projet de loi de finances 2021: Le budget du Sénégal arrêté à 4 589,15 milliards de FCFA

Mardi 13 Octobre 2020

Le projet de loi de finances 2021 est arrêté à la somme de 4 589,15 milliards FCFA contre en 4 215,2 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards FCFA. Pour l’année 2021, il est attendu un taux de croissance économique de 5,2%, une inflation de 1,7% et déficit public de 5% représentant 743,9 milliards de francs Cfa.


Le budget de l’Etat sénégalais pour l’exercice 2021 est arrêté à 4 589,15 milliards de francs Cfa contre en 4 215,2 milliards F Cfa en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards F Cfa en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative. Ceci ressort du projet de loi de finances 2021 présenté mercredi dernier en Conseil des ministres par Abdoulaye Daouda Diallo, en charge des finances et du budget. A travers le document, les projections des indicateurs attendues en 2021 sont un taux de croissance de 5,2%, un taux d’inflation de 1,7% et un déficit public de 5% représentant 743,9 milliards de francs Cfa en valeur absolue

Pour les recettes budgétaires, il est indiqué qu’elles sont composées des recettes fiscales estimées 2 564,5 milliards de F Cfa (en baisse de 4,1% par rapport à la LFI 2020), de recettes non fiscales à hauteur de 133,5 milliards de F Cfa (en hausse de 7,7% par rapport à la LFI 2020), des recettes exceptionnelles de 60 milliards F Cfa, des Dons-projets de 268 milliards de F Cfa (en baisse de 2,9% par rapport à la LFI 2020) et des Dons budgétaires de 64 milliards de F Cfa (en baisse de 93,13% par rapport à la LFI 2020).

Le document note dans la foulée que les dépenses budgétaires concernent les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) à hauteur de 327 milliards de FCfa, contre 364,8 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une baisse de 37,8 milliards F Cfa en valeur absolue et 10,4% en valeur relative. Ce repli, précise-t-elle, ne tient nullement compte des économies éventuelles qui seraient réalisées dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (Isdd) du G20 eu égard aux incertitudes liées à la durée de sa prolongation en 2021.

Elles concernent également les dépenses de personnel (904,9 milliards de F Cfa, contre 817,7 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une progression de 10,7%), les dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts courants (1007 milliards de F Cfa, contre 947,4 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une hausse de 6,3%), les dépenses en capital sur ressources internes (751milliards de F Cfa, contre 681,5 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une hausse de 10,2%) et les dépenses en capital sur ressources externes pour  844 milliards de F Cfa, contre 761,6 milliards dans la LFI 2020, soit une progression de 82,4 milliards de F Cfa et 10,8% en valeur relative.

A l’en croire, le besoin de financement de 2021, (déficit et remboursement de l’amortissement de la dette) serait de 1 363,2 milliards de F Cfa qui, avec l’autorisation de l’Assemblée nationale, sera couvert grâce aux tirages au niveau des prêts projets (576,2 milliards de F Cfa), des emprunts programmes (105 milliards de F Cfa) et des autres emprunts (632 milliards de F Cfa). Le remboursement de la dette en capital se situerait, selon le document, à 619,3 milliards de F Cfa et intègre les bons de trésor de 50 milliards de F Cfa émis en 2020 et dont le remboursement est prévu en 2021.

Enfin, il est noté que les comptes spéciaux du Trésor projetés, en recettes et en dépenses, à 135,95 milliards de FCFA, soit à leur même niveau que dans la LFI 2020, sont toutes équilibrées en recettes et en dépenses.
Bassirou MBAYE
Actu-Economie


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