Le budget de l’Etat sénégalais pour l’exercice 2021 est arrêté à 4 589,15 milliards de francs Cfa contre en 4 215,2 milliards F Cfa en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards F Cfa en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative. Ceci ressort du projet de loi de finances 2021 présenté mercredi dernier en Conseil des ministres par Abdoulaye Daouda Diallo, en charge des finances et du budget. A travers le document, les projections des indicateurs attendues en 2021 sont un taux de croissance de 5,2%, un taux d’inflation de 1,7% et un déficit public de 5% représentant 743,9 milliards de francs Cfa en valeur absolue
Pour les recettes budgétaires, il est indiqué qu’elles sont composées des recettes fiscales estimées 2 564,5 milliards de F Cfa (en baisse de 4,1% par rapport à la LFI 2020), de recettes non fiscales à hauteur de 133,5 milliards de F Cfa (en hausse de 7,7% par rapport à la LFI 2020), des recettes exceptionnelles de 60 milliards F Cfa, des Dons-projets de 268 milliards de F Cfa (en baisse de 2,9% par rapport à la LFI 2020) et des Dons budgétaires de 64 milliards de F Cfa (en baisse de 93,13% par rapport à la LFI 2020).
Le document note dans la foulée que les dépenses budgétaires concernent les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) à hauteur de 327 milliards de FCfa, contre 364,8 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une baisse de 37,8 milliards F Cfa en valeur absolue et 10,4% en valeur relative. Ce repli, précise-t-elle, ne tient nullement compte des économies éventuelles qui seraient réalisées dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (Isdd) du G20 eu égard aux incertitudes liées à la durée de sa prolongation en 2021.
Elles concernent également les dépenses de personnel (904,9 milliards de F Cfa, contre 817,7 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une progression de 10,7%), les dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts courants (1007 milliards de F Cfa, contre 947,4 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une hausse de 6,3%), les dépenses en capital sur ressources internes (751milliards de F Cfa, contre 681,5 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une hausse de 10,2%) et les dépenses en capital sur ressources externes pour 844 milliards de F Cfa, contre 761,6 milliards dans la LFI 2020, soit une progression de 82,4 milliards de F Cfa et 10,8% en valeur relative.
A l’en croire, le besoin de financement de 2021, (déficit et remboursement de l’amortissement de la dette) serait de 1 363,2 milliards de F Cfa qui, avec l’autorisation de l’Assemblée nationale, sera couvert grâce aux tirages au niveau des prêts projets (576,2 milliards de F Cfa), des emprunts programmes (105 milliards de F Cfa) et des autres emprunts (632 milliards de F Cfa). Le remboursement de la dette en capital se situerait, selon le document, à 619,3 milliards de F Cfa et intègre les bons de trésor de 50 milliards de F Cfa émis en 2020 et dont le remboursement est prévu en 2021.
Enfin, il est noté que les comptes spéciaux du Trésor projetés, en recettes et en dépenses, à 135,95 milliards de FCFA, soit à leur même niveau que dans la LFI 2020, sont toutes équilibrées en recettes et en dépenses.
Bassirou MBAYE
Pour les recettes budgétaires, il est indiqué qu’elles sont composées des recettes fiscales estimées 2 564,5 milliards de F Cfa (en baisse de 4,1% par rapport à la LFI 2020), de recettes non fiscales à hauteur de 133,5 milliards de F Cfa (en hausse de 7,7% par rapport à la LFI 2020), des recettes exceptionnelles de 60 milliards F Cfa, des Dons-projets de 268 milliards de F Cfa (en baisse de 2,9% par rapport à la LFI 2020) et des Dons budgétaires de 64 milliards de F Cfa (en baisse de 93,13% par rapport à la LFI 2020).
Le document note dans la foulée que les dépenses budgétaires concernent les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) à hauteur de 327 milliards de FCfa, contre 364,8 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une baisse de 37,8 milliards F Cfa en valeur absolue et 10,4% en valeur relative. Ce repli, précise-t-elle, ne tient nullement compte des économies éventuelles qui seraient réalisées dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (Isdd) du G20 eu égard aux incertitudes liées à la durée de sa prolongation en 2021.
Elles concernent également les dépenses de personnel (904,9 milliards de F Cfa, contre 817,7 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une progression de 10,7%), les dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts courants (1007 milliards de F Cfa, contre 947,4 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une hausse de 6,3%), les dépenses en capital sur ressources internes (751milliards de F Cfa, contre 681,5 milliards de F Cfa dans la LFI 2020, soit une hausse de 10,2%) et les dépenses en capital sur ressources externes pour 844 milliards de F Cfa, contre 761,6 milliards dans la LFI 2020, soit une progression de 82,4 milliards de F Cfa et 10,8% en valeur relative.
A l’en croire, le besoin de financement de 2021, (déficit et remboursement de l’amortissement de la dette) serait de 1 363,2 milliards de F Cfa qui, avec l’autorisation de l’Assemblée nationale, sera couvert grâce aux tirages au niveau des prêts projets (576,2 milliards de F Cfa), des emprunts programmes (105 milliards de F Cfa) et des autres emprunts (632 milliards de F Cfa). Le remboursement de la dette en capital se situerait, selon le document, à 619,3 milliards de F Cfa et intègre les bons de trésor de 50 milliards de F Cfa émis en 2020 et dont le remboursement est prévu en 2021.
Enfin, il est noté que les comptes spéciaux du Trésor projetés, en recettes et en dépenses, à 135,95 milliards de FCFA, soit à leur même niveau que dans la LFI 2020, sont toutes équilibrées en recettes et en dépenses.
Bassirou MBAYE