Les objectifs de cette rencontre virtuelle sont de sensibiliser à l'importance primordiale des sols comme support de la vie et capital naturel indispensable pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; souligner la nécessité de protéger, de préserver, d'améliorer et de réhabiliter les sols à travers des politiques solides accompagnés de programmes d'investissements, de stratégies et actions efficientes.
Coordonnateur du Bureau sous-régional de la Fao pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la Fao au Sénégal, Dr Gouantoueu Robert Guei, a salué l’organisation de cette journée. Selon ce dernier , la qualité et la santé des sols déterminent en grande partie la production et la durabilité des systèmes agro sylvo pastoraux ainsi que la qualité environnementale et ont ainsi une incidence notoire sur la santé végétale, animale et humaine et la qualité de la vie en général. Il affirme que l’amélioration de la biodiversité des sols est essentielle pour assurer la santé des sols et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
«Nonobstant toutes ces innombrables qualités, les sols sont menacés. Selon une évaluation mondiale exhaustive de la dégradation et de la restauration des sols publiée par la Plateforme Intergouvernementale la science politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (l'Ipbes), les sols sont actuellement dans un état critique, engendrant de graves conséquences pour la biodiversité, le changement climatique et la stabilité de nos sociétés », a déclaré le représentant de la Fao.
Il révèle que la dégradation totale des terres affecte quelque 1,9 milliard d'hectares de terres dans le monde et environ 24 milliards de tonnes de sols fertiles disparaissent chaque année. «Plus de 70% des habitants des terres arides tirent leurs moyens d'existence des ressources naturelles et en particulier les sols. Actuellement, 40% des sols africains sont dégradés par l’érosion, la salinisation, le compactage, l’acidification, la pollution chimique et l’épuisement des macro et micro nutriments, y compris la baisse de la matière organique », a-t-il ajouté.
Dr Gouantoueu Robert Guei souligne que l’Afrique est le continent le plus exposé, avec environ 45% du continent qui est touché par la désertification, dont 55% court un risque entre élevé et très élevé de dégradation supplémentaire.
«Pour pouvoir juguler tous ces problèmes et défis, il est important de mettre en place des politiques appropriées, des programmes, des stratégies et des actions efficientes et pratiques à la portée des agro éleveurs. Il faut aussi investir massivement et efficacement dans la recherche et développement pour trouver des instruments techniques et innovations technologiques efficients, efficaces et accessibles aux utilisateurs et qui sont capables d’améliorer la santé et la fertilité des sols et aptes à booster la production agro-sylvo-pastorale tout en préservant l’environnement », recommande M. Guei.
Adou FAYE
Coordonnateur du Bureau sous-régional de la Fao pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la Fao au Sénégal, Dr Gouantoueu Robert Guei, a salué l’organisation de cette journée. Selon ce dernier , la qualité et la santé des sols déterminent en grande partie la production et la durabilité des systèmes agro sylvo pastoraux ainsi que la qualité environnementale et ont ainsi une incidence notoire sur la santé végétale, animale et humaine et la qualité de la vie en général. Il affirme que l’amélioration de la biodiversité des sols est essentielle pour assurer la santé des sols et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
«Nonobstant toutes ces innombrables qualités, les sols sont menacés. Selon une évaluation mondiale exhaustive de la dégradation et de la restauration des sols publiée par la Plateforme Intergouvernementale la science politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (l'Ipbes), les sols sont actuellement dans un état critique, engendrant de graves conséquences pour la biodiversité, le changement climatique et la stabilité de nos sociétés », a déclaré le représentant de la Fao.
Il révèle que la dégradation totale des terres affecte quelque 1,9 milliard d'hectares de terres dans le monde et environ 24 milliards de tonnes de sols fertiles disparaissent chaque année. «Plus de 70% des habitants des terres arides tirent leurs moyens d'existence des ressources naturelles et en particulier les sols. Actuellement, 40% des sols africains sont dégradés par l’érosion, la salinisation, le compactage, l’acidification, la pollution chimique et l’épuisement des macro et micro nutriments, y compris la baisse de la matière organique », a-t-il ajouté.
Dr Gouantoueu Robert Guei souligne que l’Afrique est le continent le plus exposé, avec environ 45% du continent qui est touché par la désertification, dont 55% court un risque entre élevé et très élevé de dégradation supplémentaire.
«Pour pouvoir juguler tous ces problèmes et défis, il est important de mettre en place des politiques appropriées, des programmes, des stratégies et des actions efficientes et pratiques à la portée des agro éleveurs. Il faut aussi investir massivement et efficacement dans la recherche et développement pour trouver des instruments techniques et innovations technologiques efficients, efficaces et accessibles aux utilisateurs et qui sont capables d’améliorer la santé et la fertilité des sols et aptes à booster la production agro-sylvo-pastorale tout en préservant l’environnement », recommande M. Guei.
Adou FAYE