‘’Nous tenons à rappeler l’importance des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale, en tant qu’instrument clé doté d’une approche sensible aux droits de l’homme et à la dimension de genre, qui tient compte des réalités de l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur et de son importance pour l’éradication de la faim et de la pauvreté pour des systèmes alimentaires réellement durables’’, ont-elles dit dans une déclaration commune transmise à notre rédaction.
Il s’agit de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale maritime et continentale (CAOPA), le Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche (ICSF), l’association Low Impact Fishers of Europe, la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et Fair Oceans, une ONG basée en Allemagne.
‘’Nous appelons nos gouvernements, l’Union africaine et l’Union européenne à soutenir le développement de plans d’action nationaux et régionaux, de manière transparente, participative et sensible au genre, pour la mise en œuvre effective de ces Directives’’, ont poursuivi les signataires, qui notent, ‘’avec inquiétude’’, l’intérêt croissant’’ pour l’aquaculture industrielle à grande échelle du point de vue de la sécurité alimentaire, qui est considérée par beaucoup comme une ‘’alternative’’ à la pêche pour nourrir le monde.
‘’Nous attendons des gouvernements qu’ils renforcent le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) et son mécanisme de la société civile (MSC), dans lequel les représentants de la pêche artisanale participent également à la prise de décision pour des systèmes alimentaires durables’’, poursuivent les signataires. Cela se reflète dans le rapport du groupe scientifique du CSA (HLPE) sur l’importance de la pêche pour la sécurité alimentaire mondiale’’, ont lancé ces organisations.
Ils disent être ‘’extrêmement préoccupés’’ par la tentative d’un groupe d’universitaires de dévaloriser le rôle du CSA et de créer un nouvel instrument issu de l’UNFSS, une ‘’interface science-politique’’ (ISP) en faveur de solutions technologiques basées sur les données à la crise alimentaire mondiale qui n’intégrerait pas les connaissances et l’expérience des petits producteurs dans ses recommandations politiques.
‘’Nous tenons à rappeler que l’aquaculture industrielle ne peut tout simplement pas remplacer la pêche, parce que les chaînes d’approvisionnement mondiales de l’aquaculture industrielle dépendent actuellement de poissons sauvages pour l’alimentation des poissons’’, a-t-on écrit dans le document.
L’augmentation exponentielle des usines de farine et d’huile de poisson en Afrique de l’Ouest entraîne une ‘’crise de sécurité alimentaire sans précédent’’ dans la région, les femmes transformatrices ayant du mal à accéder au poisson et les pêcheurs perdant leurs moyens de subsistance, ont-elles poursuivi.
L’industrie de la farine et huile de poisson, ainsi que les industries de l’aquaculture et de l’alimentation animale qui achètent de la farine et de l’huile de poisson, privent les communautés côtières de leur droit à l’alimentation, tout en contribuant à la surexploitation des stocks et à la pollution de l’environnement, insistent-elles.
’’Nous demandons instamment aux gouvernements et à leurs partenaires de développer une approche réellement durable de l’aquaculture, qui ne mette pas en péril l’avenir des communautés côtières et de pêche des continents africains et européens’’, ont-elles lancé.
Serigne Makhtar Fall
Il s’agit de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale maritime et continentale (CAOPA), le Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche (ICSF), l’association Low Impact Fishers of Europe, la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et Fair Oceans, une ONG basée en Allemagne.
‘’Nous appelons nos gouvernements, l’Union africaine et l’Union européenne à soutenir le développement de plans d’action nationaux et régionaux, de manière transparente, participative et sensible au genre, pour la mise en œuvre effective de ces Directives’’, ont poursuivi les signataires, qui notent, ‘’avec inquiétude’’, l’intérêt croissant’’ pour l’aquaculture industrielle à grande échelle du point de vue de la sécurité alimentaire, qui est considérée par beaucoup comme une ‘’alternative’’ à la pêche pour nourrir le monde.
‘’Nous attendons des gouvernements qu’ils renforcent le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) et son mécanisme de la société civile (MSC), dans lequel les représentants de la pêche artisanale participent également à la prise de décision pour des systèmes alimentaires durables’’, poursuivent les signataires. Cela se reflète dans le rapport du groupe scientifique du CSA (HLPE) sur l’importance de la pêche pour la sécurité alimentaire mondiale’’, ont lancé ces organisations.
Ils disent être ‘’extrêmement préoccupés’’ par la tentative d’un groupe d’universitaires de dévaloriser le rôle du CSA et de créer un nouvel instrument issu de l’UNFSS, une ‘’interface science-politique’’ (ISP) en faveur de solutions technologiques basées sur les données à la crise alimentaire mondiale qui n’intégrerait pas les connaissances et l’expérience des petits producteurs dans ses recommandations politiques.
‘’Nous tenons à rappeler que l’aquaculture industrielle ne peut tout simplement pas remplacer la pêche, parce que les chaînes d’approvisionnement mondiales de l’aquaculture industrielle dépendent actuellement de poissons sauvages pour l’alimentation des poissons’’, a-t-on écrit dans le document.
L’augmentation exponentielle des usines de farine et d’huile de poisson en Afrique de l’Ouest entraîne une ‘’crise de sécurité alimentaire sans précédent’’ dans la région, les femmes transformatrices ayant du mal à accéder au poisson et les pêcheurs perdant leurs moyens de subsistance, ont-elles poursuivi.
L’industrie de la farine et huile de poisson, ainsi que les industries de l’aquaculture et de l’alimentation animale qui achètent de la farine et de l’huile de poisson, privent les communautés côtières de leur droit à l’alimentation, tout en contribuant à la surexploitation des stocks et à la pollution de l’environnement, insistent-elles.
’’Nous demandons instamment aux gouvernements et à leurs partenaires de développer une approche réellement durable de l’aquaculture, qui ne mette pas en péril l’avenir des communautés côtières et de pêche des continents africains et européens’’, ont-elles lancé.
Serigne Makhtar Fall