Il s’agit de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale maritime et continentale (CAOPA), le Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche (ICSF), l’association Low Impact Fishers of Europe, la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et Fair Oceans, une ONG basée en Allemagne,
Selon elles, depuis des milliers d’années, la pêche artisanale constitue un ‘’pilier’’ pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés côtières en Afrique, emploie ‘’plus de 10 millions d’hommes et de femmes’’ à travers le continent et nourrit ‘’environ 200 millions d’Africains’’.
‘’Le poisson, source de protéines et d’autres nutriments essentiels tels que les vitamines et les acides aminés, pêché par des pêcheurs artisanaux, commercialisé et transformé par des transformateurs de poisson, dont beaucoup sont des femmes, contribue ainsi à l’éradication de la faim et de la pauvreté sur le continent’’, ont-elles écrit dans leur déclaration.
Selon elle, le poisson représente ‘’22% de l’apport en protéines en Afrique subsaharienne et dans certains pays, il dépasse 50%’’.
‘’Au milieu de l’urgence Covid-19, les femmes et les hommes de la pêche artisanale africaine ont, contre toute attente et avec de nombreux défis, assuré l’accès à un poisson abordable pour leurs communautés et la population’’, ont-elle salué, expliquant que depuis le début de la crise, les organisations professionnelles ont appelé leurs gouvernements et leurs décideurs à trouver des moyens permettant à la pêche artisanale de poursuivre ses activités essentielles.
Les signataires de cette déclaration ont indiqué qu’aujourd’hui plus que jamais, en cette période de crise, les bonnes décisions doivent être prises pour soutenir le développement durable de la pêche artisanale en Afrique.
‘’Nous, signataires, partageons les inquiétudes exprimées par les organisations de la société civile et des petits producteurs quant à l’orientation problématique du Sommet sur les systèmes alimentaires (UNFSS), qui a ouvert les portes à l’influence indue du secteur des entreprises, qui tourne trop autour de l’agenda des entreprises pour la transformation des systèmes alimentaires et dont l’approche des droits de l’homme reste ‘’extrêmement faible’’.
D’autre part, poursuivent-ils, le processus de l’UNFSS a impliqué très peu d’engagement direct avec la société civile et les organisations de petits producteurs, et n’a pas reflété l’esprit inclusif des autres processus des Nations-Unies.
Serigne Makhtar
Selon elles, depuis des milliers d’années, la pêche artisanale constitue un ‘’pilier’’ pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés côtières en Afrique, emploie ‘’plus de 10 millions d’hommes et de femmes’’ à travers le continent et nourrit ‘’environ 200 millions d’Africains’’.
‘’Le poisson, source de protéines et d’autres nutriments essentiels tels que les vitamines et les acides aminés, pêché par des pêcheurs artisanaux, commercialisé et transformé par des transformateurs de poisson, dont beaucoup sont des femmes, contribue ainsi à l’éradication de la faim et de la pauvreté sur le continent’’, ont-elles écrit dans leur déclaration.
Selon elle, le poisson représente ‘’22% de l’apport en protéines en Afrique subsaharienne et dans certains pays, il dépasse 50%’’.
‘’Au milieu de l’urgence Covid-19, les femmes et les hommes de la pêche artisanale africaine ont, contre toute attente et avec de nombreux défis, assuré l’accès à un poisson abordable pour leurs communautés et la population’’, ont-elle salué, expliquant que depuis le début de la crise, les organisations professionnelles ont appelé leurs gouvernements et leurs décideurs à trouver des moyens permettant à la pêche artisanale de poursuivre ses activités essentielles.
Les signataires de cette déclaration ont indiqué qu’aujourd’hui plus que jamais, en cette période de crise, les bonnes décisions doivent être prises pour soutenir le développement durable de la pêche artisanale en Afrique.
‘’Nous, signataires, partageons les inquiétudes exprimées par les organisations de la société civile et des petits producteurs quant à l’orientation problématique du Sommet sur les systèmes alimentaires (UNFSS), qui a ouvert les portes à l’influence indue du secteur des entreprises, qui tourne trop autour de l’agenda des entreprises pour la transformation des systèmes alimentaires et dont l’approche des droits de l’homme reste ‘’extrêmement faible’’.
D’autre part, poursuivent-ils, le processus de l’UNFSS a impliqué très peu d’engagement direct avec la société civile et les organisations de petits producteurs, et n’a pas reflété l’esprit inclusif des autres processus des Nations-Unies.
Serigne Makhtar