Autonomisation de la femme : La Banque mondiale salue les réformes engagées en Afrique

Samedi 6 Mars 2021

En cette période de pandémie, les femmes d’Afrique sub-saharienne ont plus que jamais fait preuve d’une extraordinaire résilience. Face à l’adversité, la force et l’intelligence des femmes africaines ont permis au continent de tenir, prouvant encore une fois qu’investir sur elles est indispensable, que l’autonomisation économique féminine est la clef de la prospérité de tous.


Autonomisation de la femme : La Banque mondiale salue les réformes engagées en Afrique
Selon un communiqué de presse, cette question sera au cœur du webinaire que la Banque mondiale et AllAfrica Global Media, leader mondial dans la distribution d’informations d’Afrique, co-organisent le lundi 8 Mars 2021 sur le thème sur le thème : « La Covid-19, révélateur de l’incroyable résilience des femmes africaines ». Une rencontre que vous pourrez suivre (13h à 14h30 GMT / 8h à 9h30 ET) à partir des liens suivants :  
La discussion réunira Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale ; Dr Aissatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Energies du Sénégal ; Hindou Oumarou Ibrahim, activiste tchadienne pour l’environnement et géographe ; Djaïli Amadou Amal, écrivaine camerounaise engagée contre les discriminations sociales et la condition de la femme dans le Sahel et Rabiatou Harouna Moussa ingénieur informaticienne et co-fondatrice de Wo'Men Dev. Avec une intervention exclusive de l’icône de la musique africaine et ambassadrice de l’Unicef, Mme Angélique Kidjo.

«Dans son rapport 2021 Les Femmes, l’Entreprise et le Droit, la Banque mondiale salue une progression des réformes juridiques visant à améliorer les opportunités économiques des femmes et leurs perspectives d’emploi. Les pays d’Afrique subsaharienne ont ainsi engagé de réformes liées au monde du travail : « 43 des 48 pays de la région (90 %) interdisent toute discrimination entre les hommes et les femmes au travail » mais aussi le relèvement de l’âge minimum du mariage », lit-on dans le document.

Selon  la  même source,  la démarche communautaire et inclusive s’avère aussi être la clef du succès sur les enjeux d’autonomisation économique des femmes : le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) a offert plus de 517 formations qualifiantes en milieu rural. Ce sont les populations elles-mêmes qui ont co-construit ce projet financé par la Banque mondiale et déployé dans six pays du Sahel dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il a permis à plus de 20 000 personnes dont 88 % de femmes dans les pays bénéficiaires de pouvoir se lancer avec succès dans des activités génératrices de revenus. 

Les femmes du village de Bouteydouma (Mauritanie) qui entament une seconde jeunesse grâce au soutien du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel témoignent que leurs maris sont à leurs côtés « depuis qu’ils voient l’argent rentrer dans le foyer ». L’accompagnement communautaire implique l’adhésion de toute la société et des familles pour soutenir leur émancipation.

La Banque mondiale salue l’action de plusieurs gouvernements africains moteurs dans la promotion du droit des femmes et leur autonomisation économique grâce aux réformes engagées avec l’aide de partenaires techniques et financiers et des acteurs de la société civile.
Adou FAYE
 
Actu-Economie


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