«Je voudrais en appeler à la responsabilité de tous les acteurs de la justice et en particulier, à celle de tous les magistrats du siège et du parquet », a-t-il dit. Il affirme que ces attaques reflètent un sentiment inhabituel de malaise qui peut porter atteinte au crédit de la justice, à son indépendance et à remettre en cause le principe de la séparation des pouvoirs.
«Les magistrats, comme le disait Montesquieu, incarnent la +puissance de juger+ et c’est pour cela, quel que soit leur rang ou grade, leur position ou privilège, ils sont soumis à une discipline et doivent avoir en bandoulière leur serment, et être astreints à la réserve qu’exige la dignité de la fonction », a souligné M. Coulibaly. Il affirme qu’il n’est donc pas tolérable, que par leurs comportements, les magistrats eux-mêmes, contribuent à semer le doute sur la crédibilité de l’institution judiciaire de nature à remettre en cause leur propre indépendance et celle de la justice.
Selon le premier président de la Cour suprême, il faut éviter de faire de la magistrature un enjeu politique. «La figure du juge peut changer, comme la justice peut être marquée par des périodes d’incertitudes, mais aucun de nous n’a intérêt à fragiliser cette institution, sans laquelle, aucune République n’a de vertu et n’est viable », a-t-il martelé.
Adou FAYE
«Les magistrats, comme le disait Montesquieu, incarnent la +puissance de juger+ et c’est pour cela, quel que soit leur rang ou grade, leur position ou privilège, ils sont soumis à une discipline et doivent avoir en bandoulière leur serment, et être astreints à la réserve qu’exige la dignité de la fonction », a souligné M. Coulibaly. Il affirme qu’il n’est donc pas tolérable, que par leurs comportements, les magistrats eux-mêmes, contribuent à semer le doute sur la crédibilité de l’institution judiciaire de nature à remettre en cause leur propre indépendance et celle de la justice.
Selon le premier président de la Cour suprême, il faut éviter de faire de la magistrature un enjeu politique. «La figure du juge peut changer, comme la justice peut être marquée par des périodes d’incertitudes, mais aucun de nous n’a intérêt à fragiliser cette institution, sans laquelle, aucune République n’a de vertu et n’est viable », a-t-il martelé.
Adou FAYE