Transport : DHL met le paquet en Afrique

Samedi 27 Juin 2015

Dans son programme d’investissement en Afrique, il faut dire DHL ne fait pas dans la dentelle. Elle prévoit de gros investissement en Afrique de l’ouest. Ainsi, bien que le nombre de projets d’investissement directs étrangers (IDE) ait chuté de 8,4 % en 2014, le volume des investissements en capital réalisés en Afrique a, lui, bondi à 128 milliards de dollars US, soit une hausse de 136 % en glissement annuel, indique l’enquête 2015 Africa Attractiveness Survey publiée par EY au sujet de l’attractivité de l’Afrique. Le volume moyen d’investissement consacré à chaque projet est, par ailleurs, passé à 174,5 millions de dollars US, contre 67,8 millions de dollars US en 2013.


Transport : DHL met le paquet en Afrique
Charles Brewer, directeur général de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne (ASS), estime que cela est positif pour les perspectives du continent et souligne, sur ce point, que les IDE réalisés dans la région sont plus stimulés par un certain nombre d’opérations de grande envergure que par de nombreuses opérations de moindre importance.
 «L’idée d’investir en Afrique a souvent été perçue de manière plutôt négative et associée à une certaine peur de l’inconnu. En 2014, cependant, les investisseurs traditionnels ont recentré leur attention sur le continent, qui les attire non seulement du fait de la solidité de sa croissance macro-économique et de ses perspectives, mais aussi de l’amélioration du climat des affaires, de la classe de consommateurs qui y voit jour, de l’abondance de ses ressources naturelles et du développement de ses infrastructures», estime le directeur général de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne. Avant d’ajouter que ces facteurs ont donné lieu à des investissements en capital d’envergure mondiale et à des créations d’emplois ayant atteint de véritables sommets historiques au cours de l’année 2014 sur le continent.
 Dans la même dynamique, M. Brewer estime que l’efficacité des infrastructures est essentielle pour assurer le bon fonctionnement du continent. En l’état actuel, les infrastructures sous-développées ont pour effet d’accroître les coûts logistiques, à tel point que les coûts de la chaîne logistique sont estimés être jusqu’à neuf fois plus élevés en Afrique que dans d’autres régions du monde.
 «À l’avenir, avec la hausse des EDI et la poursuite de la croissance macro-économique, je crois que l’Afrique va devenir une véritable puissance économique. La région regorge d’opportunités non exploitées et présente une marge importante de croissance»
 Pathe TOURE
Transport

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