Le recul des débarquements de la pêche artisanale est attribuable aux régions de Thiès (- 39,4%), Dakar (-59,9%) et Saint-Louis (-77,9%). Dans les deux premières localités citées, note la Dpee , la fin de l' «upwelling » 1 a entraîné un déplacement des poissons pélagiques vers des eaux plus riches en éléments nutritifs où la chaîne trophique est plus développée.
A Saint-Louis, par contre, le troisième trimestre 2018 a coïncidé avec la fin de la campagne (décembre-juin) de pêche. S’agissant de la pêche industrielle, le recul trimestriel est notamment imputable aux débarquements de thon (-41,5%) et «sardinelles, maquereaux, chinchards» (-42,9%).
Au total, la baisse de l’offre a entraîné une hausse des prix du poisson frais de 26,2% sur la période. Sur une base annuelle, l’activité de pêche s’est repliée de 6,8% au troisième trimestre 2018, du fait des diminutions respectives de 4,1% et 8,1% des captures industrielles et artisanales.
Les faibles résultats de la pêche artisanale sont essentiellement expliqués par l’entrée en vigueur de l’arrêté ministériel d’interdiction de la pêche nocturne (du 1er juin au 30 septembre 2018) dans les zones de Dakar et Cap Skirring.
Pour ce qui est de la pêche industrielle, un important recul (-10,8%) des prises de thon est notamment observé sur la période. En somme sur les trois premiers trimestres de 2018, le sous-secteur de la pêche s’est affaibli de 1,5%, comparativement à la même période un an auparavant, en rapport avec la régression de 12,4% des débarquements de la pêche artisanale. En effet, le repos biologique observé durant quatre mois a entraîné une diminution de l’effort de pêche artisanale des sennes tournantes sur la période. A cela s’ajoute, une raréfaction de la ressource, due à la surpêche. Toutefois, la pêche industrielle s’est bien comportée, portée par les prises de « crevettes et langoustes » (+6,2%), «poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat» (+21,1%) et thon (+14,9%).
Adou FAYE
A Saint-Louis, par contre, le troisième trimestre 2018 a coïncidé avec la fin de la campagne (décembre-juin) de pêche. S’agissant de la pêche industrielle, le recul trimestriel est notamment imputable aux débarquements de thon (-41,5%) et «sardinelles, maquereaux, chinchards» (-42,9%).
Au total, la baisse de l’offre a entraîné une hausse des prix du poisson frais de 26,2% sur la période. Sur une base annuelle, l’activité de pêche s’est repliée de 6,8% au troisième trimestre 2018, du fait des diminutions respectives de 4,1% et 8,1% des captures industrielles et artisanales.
Les faibles résultats de la pêche artisanale sont essentiellement expliqués par l’entrée en vigueur de l’arrêté ministériel d’interdiction de la pêche nocturne (du 1er juin au 30 septembre 2018) dans les zones de Dakar et Cap Skirring.
Pour ce qui est de la pêche industrielle, un important recul (-10,8%) des prises de thon est notamment observé sur la période. En somme sur les trois premiers trimestres de 2018, le sous-secteur de la pêche s’est affaibli de 1,5%, comparativement à la même période un an auparavant, en rapport avec la régression de 12,4% des débarquements de la pêche artisanale. En effet, le repos biologique observé durant quatre mois a entraîné une diminution de l’effort de pêche artisanale des sennes tournantes sur la période. A cela s’ajoute, une raréfaction de la ressource, due à la surpêche. Toutefois, la pêche industrielle s’est bien comportée, portée par les prises de « crevettes et langoustes » (+6,2%), «poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat» (+21,1%) et thon (+14,9%).
Adou FAYE