Risques de projets: La BAD initie une réflexion sur l’atténuation des risques de projets au Sénégal

Mardi 3 Juin 2014

La Banque africaine de développement (BAD) a initié depuis lundi à Dakar , à travers un atelier national , une réflexion sur l’atténuation des risques de projets au Sénégal.


Mamadou Lamine N’Dongo, représentant résident de la BAD au Sénégal à droite
Mamadou Lamine N’Dongo, représentant résident de la BAD au Sénégal à droite
Il s’agit du sixième atelier qui se tient en Afrique a fait savoir M. Mamadou Lamine N’Dongo, représentant résident de la BAD au Sénégal. L’atelier se tient dans le cadre de l'Initiative pour l'atténuation des risques en Afrique (IRMA) qui a été mise en place en 2010 par  la BAD  et financée par un fonds d'affectation spéciale créé par le gouvernement italien et visant à renforcer la capacité de la Banque de fournir et de mettre en œuvre, à l’attention de ses pays membres régionaux, les solutions idoines et des meilleures pratiques en matière d'atténuation de risques de projet. « Il est communément admis que la disponibilité des instruments d'atténuation des risques et des outils de promotion  de crédit crée l'additionnalité, dans la mesure où l'évaluation précise des risques ainsi que leur maitrise permet d’assurer une meilleure mobilisation de capitaux privés pour le financement de projets », avance Mamadou Lamine N’Dongo ». Selon lui, cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’engagement résolu de la BAD et soutient l’effort du Sénégal dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) à trouver la promotion de l’investissement privé, notamment le Partenariat Public Privé (PPP).
M. N’Dongo a mis en exergue l’accompagnement de la Banque au développement des infrastructures physiques essentielles au Sénégal par le financement coordonné de projets structurants sous la forme de PPP dans les secteurs des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires et dans le secteur de l’énergie.
« Le succès d’une telle politique de promotion du secteur privé et du mécanisme de financement PPP requiert non seulement l’instauration d’un climat favorable à l’investissement privé, mais aussi  la bonne maitrise des risques d’entreprises et la mise en place d’une palette d’instruments et d’outils de gestion et de mitigation efficaces de leurs risques », soutient M. N’Dongo.
Ismaila BA
 
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