Selon l’OCDE, ces taux sont inférieurs à ceux retenus par les Perspectives de novembre 2014, qui étaient respectivement de 3,6 % et 3,9 %, pour l’essentiel en raison du fléchissement inattendu qui a marqué le premier trimestre de l’année 2015. Toutefois, la croissance mondiale devrait se redresser en 2015 et 2016 sur fond de faiblesse des prix du pétrole, d’amples mesures d’assouplissement monétaire et d’une modération des efforts d’assainissement budgétaire dans les grandes économies, souligne l’OCDE. Cependant, « pour obtenir mieux que la note de « B- » et décrocher un « A », il faut relancer l’investissement, pour créer des emplois et stimuler la consommation », a déclaré la Chef économiste de l’OCDE, Mme Catherine Mann. Et pour y arriver, « Cela suppose de mettre en œuvre des mesures structurelles visant à accroître la productivité et la concurrence sur les marchés, dans le cadre d’une approche d’ensemble, associant les politiques monétaire et budgétaire, qui assure une croissance appropriée de la demande et réduise les incertitudes liées à l’action publique. » ajoute – elle.
Kine SEYE
Kine SEYE