Le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle ère avec l’exploitation du pétrole et du gaz. Dans ce contexte, il a été rappelé lors de la conférence de presse organisée ce matin par la Paaf que « le président Macky Sall a fixé un objectif ambitieux matérialisé par la loi sur le contenu local. C’est-à-dire faire en sorte qu’à l’horizon 2030 au moins 50% des biens et services liés à l’industrie pétro-gazière soit fourni par les Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi) locales ».
Partant de là, la Plateforme africaine pour l’autonomisation des femmes (Paaf), par l’entremise de sa présidente Maïmouna Diagne, soutient que cet objectif ne pourrait devenir une réalité concrète que lorsque les acteurs du tissu productif national pourront comprendre les enjeux de cette industrie nouvelle pour le Sénégal et se préparer à ses exigences particulières.
Par conséquent, dit-elle, il nous a donc semblé opportun d’engager cet effort pédagogique de plaidoyer autour de la loi sur le contenu local sous l’angle spécifique des préoccupations des organisations féminines.
En ce sens, informe-t-elle, nous tenons à organiser, les 27 et 28 mai prochains, une table ronde sur le thème Pétrole et gaz : la place des groupements féminins dans le contenu local. Cet effort de prospective avec l’organisation d’une table ronde, selon Mme Maïmouna Diagne, a pour objectif principal de réunir les acteurs publics et privés de ce secteur et les groupements féminins afin d’établir les conditions devant permettre leur participation effective et optimale à l’exploitation du pétrole et du gaz prévu en 2023.
Entre autres questions sur lesquelles porteront les échanges à l’occasion des deux journées d’activités de la Paaf, les acteurs se prononceront sur comment les groupements féminins sont pris en compte dans les divers axes porteurs identifiés comme composantes du contenu local, les stratégies d’accompagnement et de renforcement de capacités mises en place.
« Quelle approche permettra d’orienter plus massivement les filles vers les métiers du pétrole et du gaz ? Quels mécanismes financiers pour accompagner la conversion des femmes à cette nouvelle industrie ? Quels partenariats avec les communautés permettront une exploitation inclusive des ressources ? », énumère la présidente de la Paaf parmi les interrogations auxquelles des réponses seront apportées lors de la table ronde autour de laquelle seront attendues environ 300 femmes représentant divers corps de métiers et groupements.
Par ailleurs, le ministre conseiller spécial du président de la République sur les questions énergétiques s’est réjoui de l’organisation de la table et a relevé que les thèmes prévus pour les panels « sont d’une importance capitale ». Il a rappelé que la loi sur le contenu local et le décret portant création du fonds d’appui au développement du local sont votés et sont des instruments qui nécessitent d’être promus au maximum.
Pour Boubacar Mbodji, le but ultime du contenu local est d’augmenter au maximum la commande en biens et services que les sociétés sénégalaises vont pourvoir tirer de l’industrie pétrolière et gazière. En ce sens, il est d’avis que si les informations ne sont pas partagées, les opportunités ne pourront pas être saisies.
Bassirou MBAYE
Partant de là, la Plateforme africaine pour l’autonomisation des femmes (Paaf), par l’entremise de sa présidente Maïmouna Diagne, soutient que cet objectif ne pourrait devenir une réalité concrète que lorsque les acteurs du tissu productif national pourront comprendre les enjeux de cette industrie nouvelle pour le Sénégal et se préparer à ses exigences particulières.
Par conséquent, dit-elle, il nous a donc semblé opportun d’engager cet effort pédagogique de plaidoyer autour de la loi sur le contenu local sous l’angle spécifique des préoccupations des organisations féminines.
En ce sens, informe-t-elle, nous tenons à organiser, les 27 et 28 mai prochains, une table ronde sur le thème Pétrole et gaz : la place des groupements féminins dans le contenu local. Cet effort de prospective avec l’organisation d’une table ronde, selon Mme Maïmouna Diagne, a pour objectif principal de réunir les acteurs publics et privés de ce secteur et les groupements féminins afin d’établir les conditions devant permettre leur participation effective et optimale à l’exploitation du pétrole et du gaz prévu en 2023.
Entre autres questions sur lesquelles porteront les échanges à l’occasion des deux journées d’activités de la Paaf, les acteurs se prononceront sur comment les groupements féminins sont pris en compte dans les divers axes porteurs identifiés comme composantes du contenu local, les stratégies d’accompagnement et de renforcement de capacités mises en place.
« Quelle approche permettra d’orienter plus massivement les filles vers les métiers du pétrole et du gaz ? Quels mécanismes financiers pour accompagner la conversion des femmes à cette nouvelle industrie ? Quels partenariats avec les communautés permettront une exploitation inclusive des ressources ? », énumère la présidente de la Paaf parmi les interrogations auxquelles des réponses seront apportées lors de la table ronde autour de laquelle seront attendues environ 300 femmes représentant divers corps de métiers et groupements.
Par ailleurs, le ministre conseiller spécial du président de la République sur les questions énergétiques s’est réjoui de l’organisation de la table et a relevé que les thèmes prévus pour les panels « sont d’une importance capitale ». Il a rappelé que la loi sur le contenu local et le décret portant création du fonds d’appui au développement du local sont votés et sont des instruments qui nécessitent d’être promus au maximum.
Pour Boubacar Mbodji, le but ultime du contenu local est d’augmenter au maximum la commande en biens et services que les sociétés sénégalaises vont pourvoir tirer de l’industrie pétrolière et gazière. En ce sens, il est d’avis que si les informations ne sont pas partagées, les opportunités ne pourront pas être saisies.
Bassirou MBAYE