Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI, 2015a), publiées en octobre 2015, l’investissement étranger en Afrique aurait augmenté de 16% sur l’année ; à l’inverse, les estimations présentées par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED, 2016) évoquent un repli de 31.4% à partir de 2015. Une telle évolution signifierait que les apports extérieurs totaux seraient retombés à 188.8milliards USD, soit un plongeon de 11% par rapport à 2014.
De même, les investissements de portefeuille auraient quant à eux cédé 42%. Le crédit des banques commerciales a lui aussi fortement baissé en 2015, même si cela n’a eu qu’un effet marginal globalement, sa part dans les apports extérieurs à l’Afrique étant minime.
Les transferts des migrants et l’APD ont joué un rôle central, les premiers progressant de 1.2% et la seconde de 4.0%.les versements bruts au titre des crédits publics multilatéraux et bilatéraux ont augmenté mais, du fait d’un échéancier de remboursements particulièrement chargé en 2015, la contribution nette aux apports financiers a diminué de 10%.
Pathé TOURE
De même, les investissements de portefeuille auraient quant à eux cédé 42%. Le crédit des banques commerciales a lui aussi fortement baissé en 2015, même si cela n’a eu qu’un effet marginal globalement, sa part dans les apports extérieurs à l’Afrique étant minime.
Les transferts des migrants et l’APD ont joué un rôle central, les premiers progressant de 1.2% et la seconde de 4.0%.les versements bruts au titre des crédits publics multilatéraux et bilatéraux ont augmenté mais, du fait d’un échéancier de remboursements particulièrement chargé en 2015, la contribution nette aux apports financiers a diminué de 10%.
Pathé TOURE