La rencontre a servi de cadre au Directeur général de la Haute autorité du waqf (Haw) pour revenir sur le bilan de sa structure depuis sa création en 2015.
«Depuis son institutionnalisation en 2015, nous avons pu, en tout cas, mener des études de recensement, qui ont pu identifier plus de 399 waqf d’entrées publiques et privées, qui sont évaluées à plus de 17 milliards de FCfa », a révélé Ahmed Lamine Athie. Il a expliqué que la majorité de ces waqf sont dédiés à l’intérêt public, et non à des usages familiaux, avec des contributions significatives dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du social et même dans des formes monétaires. Il a précisé qu’aujourd’hui, les waqf créés par des privés sénégalais sont évalués à plus de 5 milliards de FCFA, ce qui témoigne d’un réel engouement.
Ahmed Lamine Athie s’est félicité de l’implication croissante de l’Etat avec le lancement prochain du waqf d’arabe moderne, ainsi que l’existence du waqf public monétaire, qui a déjà permis la réception de plus de 84 000 dons.
C’est dans cette dynamique qu’il a invité les députés à s’engager pour faire du waqf un levier de développement au Sénégal. «Nous sollicitons un engagement accru des députés afin de faire du waqf un véritable levier de transformation socio-économique au Sénégal. Nous attendons des députés qu’ils deviennent des acteurs engagés du waqf et qu’ils œuvrent à son intégration dans les stratégies nationales de développement », a lancé le Directeur général de la Haw.
Pour Chérif Ahmed Dicko, président de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, a affirmé que l’institution parlementaire s’engage à accompagner la Haw dans la réalisation de ses missions, à travers un appui à la fois juridique, institutionnel et budgétaire.
«Ce qui est attendu de nous, députés, c’est d’abord de vulgariser le waqf. Beaucoup de Sénégalais ne le connaissent pas encore en profondeur. En tant que représentants du peuple, nous devons nous assurer que tous comprennent cet instrument de solidarité et de développement », a déclaré M. Dicko.
Adou Faye
«Depuis son institutionnalisation en 2015, nous avons pu, en tout cas, mener des études de recensement, qui ont pu identifier plus de 399 waqf d’entrées publiques et privées, qui sont évaluées à plus de 17 milliards de FCfa », a révélé Ahmed Lamine Athie. Il a expliqué que la majorité de ces waqf sont dédiés à l’intérêt public, et non à des usages familiaux, avec des contributions significatives dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du social et même dans des formes monétaires. Il a précisé qu’aujourd’hui, les waqf créés par des privés sénégalais sont évalués à plus de 5 milliards de FCFA, ce qui témoigne d’un réel engouement.
Ahmed Lamine Athie s’est félicité de l’implication croissante de l’Etat avec le lancement prochain du waqf d’arabe moderne, ainsi que l’existence du waqf public monétaire, qui a déjà permis la réception de plus de 84 000 dons.
C’est dans cette dynamique qu’il a invité les députés à s’engager pour faire du waqf un levier de développement au Sénégal. «Nous sollicitons un engagement accru des députés afin de faire du waqf un véritable levier de transformation socio-économique au Sénégal. Nous attendons des députés qu’ils deviennent des acteurs engagés du waqf et qu’ils œuvrent à son intégration dans les stratégies nationales de développement », a lancé le Directeur général de la Haw.
Pour Chérif Ahmed Dicko, président de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, a affirmé que l’institution parlementaire s’engage à accompagner la Haw dans la réalisation de ses missions, à travers un appui à la fois juridique, institutionnel et budgétaire.
«Ce qui est attendu de nous, députés, c’est d’abord de vulgariser le waqf. Beaucoup de Sénégalais ne le connaissent pas encore en profondeur. En tant que représentants du peuple, nous devons nous assurer que tous comprennent cet instrument de solidarité et de développement », a déclaré M. Dicko.
Adou Faye