L’Etat du Sénégal l’avait fortement encouragé, mais aujourd’hui il semble que la désillusion est énorme du côté des étudiants et bien entendu des acteurs privés qui ont investi un secteur dont les contraintes académiques et managériales sont très élevées.
Entre faux fuyant et chiffres « à géométrie variables » on cherche à noyer le poisson qui n’est autre que la dette qui est en train de plomber l’élan extraordinaire qu’avait suscité cette trouvaille. Du côté du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation(MESRI), on cherche à gagner du temps en brandissant un audit qui n’est autre qu’un moyen de jeter la suspicion sur la dette due et échue. Ce qui est curieux, si l’on se réfère aux propos du MESRI qui parle de paiement par tranches. Comment en est- on alors arrivé à une dette d’un An et plus avec à la clé une menace de mettre près de 40000 étudiants à la rue?
Plus ou moins 16 milliards, peu importe. Une dette échue doit être payée, et si un moratoire doit être demandé qu’il le soit avec des mesures d’accompagnement et des garanties fermes. L’enseignement supérieur dernière étape vers la vie professionnelle, ne doit pas être installé dans une permanente instabilité ou les étudiants sont placés entre « le marteau de l’Etat et l’enclume des gestionnaires des EPES ».
Il faut dire que cette affaire qui suscite une vaste polémique entre le ministre de tutelle et les responsables des EPES, n’est pas sans rappeler l’épisode de la dette de l’Etat due aux entreprises privées nationales prestataires des marchés publics du temps de Abdoulaye Wade.
Vivement que les 5 milliards annoncés par le MESRI soient suivis d’autres milliards pour une année académique apaisée de ce côté au moins en attendant de s’atteler résolument vers le règlement des autres problèmes plus généraux de l’enseignement supérieur, faute de quoi les immenses efforts déjà fournis risque d’être compromis.
Badou POTOUMEO
Entre faux fuyant et chiffres « à géométrie variables » on cherche à noyer le poisson qui n’est autre que la dette qui est en train de plomber l’élan extraordinaire qu’avait suscité cette trouvaille. Du côté du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation(MESRI), on cherche à gagner du temps en brandissant un audit qui n’est autre qu’un moyen de jeter la suspicion sur la dette due et échue. Ce qui est curieux, si l’on se réfère aux propos du MESRI qui parle de paiement par tranches. Comment en est- on alors arrivé à une dette d’un An et plus avec à la clé une menace de mettre près de 40000 étudiants à la rue?
Plus ou moins 16 milliards, peu importe. Une dette échue doit être payée, et si un moratoire doit être demandé qu’il le soit avec des mesures d’accompagnement et des garanties fermes. L’enseignement supérieur dernière étape vers la vie professionnelle, ne doit pas être installé dans une permanente instabilité ou les étudiants sont placés entre « le marteau de l’Etat et l’enclume des gestionnaires des EPES ».
Il faut dire que cette affaire qui suscite une vaste polémique entre le ministre de tutelle et les responsables des EPES, n’est pas sans rappeler l’épisode de la dette de l’Etat due aux entreprises privées nationales prestataires des marchés publics du temps de Abdoulaye Wade.
Vivement que les 5 milliards annoncés par le MESRI soient suivis d’autres milliards pour une année académique apaisée de ce côté au moins en attendant de s’atteler résolument vers le règlement des autres problèmes plus généraux de l’enseignement supérieur, faute de quoi les immenses efforts déjà fournis risque d’être compromis.
Badou POTOUMEO