Banques au Sénégal : Forte croissance du marché des Ressources en 2014

Jeudi 17 Septembre 2015

Après avoir dégagé les grandes lignes du marché des emplois, LEJECOS poursuit l’analyse pour ses lecteurs en s’intéressant au marché des ressources en 2014.


L’année 2014 est marquée par une forte croissance du marché, 16% soit un peu plus de 450 milliards de FCFA à fin décembre 2014. Elle est soutenue par les banques du MIDDLE MARKET (+31%) notamment  la Bank of Africa Sénégal et la Banque Atlantique Sénégal. Les  ressources à vue représentent 55% des dépôts (y compris interbancaires). Ce qui porte le ratio de transformation à une moyenne de place de 110%.
 
Le TOP FOUR se stabilise sur la même période et perd en compétitivité au détriment des deux  autres compartiments de marché, le middle market et le 3eme Tiers. La Cbao Attijariwafabank mène la cadence avec 554 milliards, suivie par la Société Générale de Banque au Sénégal, avec 513 milliards qui malgré ses résultats désastreux  continue tout de même à capter des ressources. Ecobank occupe la troisième place avec 464 milliards  et la Banque Internationale pour le commerce et l`Industrie du Sénégal (Bicis) ferme le rang avec 303 milliards.
Sur le Segment du Middle market, la Bank of Africa (BOA) prend le contrôle et dépasse la barre symbolique des 200 milliards de FCFA de ressources  et se stabilise à 242 Milliards de FCFA.  Il convient de souligner  que les  Dettes interbancaires (90 Milliards) et Dépôt à termes  (54 Milliards) représentent 60% des ressources de la BOA Sénégal. Elle est suivie par la Banque de l’habitat du Sénégal(BHS) avec 196 milliards, qui s’est bonifiée de 21 milliards  de 2013 à 2014.
Bonne percée  également de la Banque Atlantique Sénégal  qui est passée de 91 milliards en 2011 à 147 milliards en 2014, soit une progression de 62%. La Banque Atlantique du Sénégal talonne son devancier la CNCAS qui totalise 158 milliards de ressources. Par contre la Banque Islamique du Sénégal (BIS) connait une évolution en dents de scie de 2011 à 2014. En effet, de 122 milliards en 2011 les ressources collectées par la BIS passent à 128 milliards en 2012, avant de baisser à 108 milliards en 2013 et de remonter à 124 milliards en 2014.
A la faveur de sa bonne pénétration du secteur secondaire, UBA Sénégal  prend le contrôle du compartiment du 3ème Tiers du marché. Il faut également noter ici, les bonnes poussées de la  Banque Sahelo Saharienne pour l`Investissement et le Commerce (BSIC)  dont les ressources sont  passées  de 31 milliards en 2011 à 65 milliards en 2014 et de Diamond Bank qui est passée de 27 milliards en 2012 à 61 milliards en 2014. Par contre la City Bank perd du terrain avec des ressources collectées   passant de 49 milliards en 2011 à 44 milliards en 2014.
Ismaila BA
 
Finances & Banques


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