En d’autres termes, Ahmadou Al Amine Lo avoue que « nous avons besoin de l’épargne internationale pour financer notre balance des paiements puisque le déficit ressort à 8,4% en 2019 après 9,4% en 2018 contre une norme communautaire de 5% de déficit du compte courant ».
Cela se justifie essentiellement selon lui, par les importants investissements qui sont en cours au Sénégal et qui contiennent une bonne dose d’importations de biens d’équipement, par la facture d’importation de produits alimentaires (d’où la nécessité pour le Sénégal de maîtriser l’autosuffisance alimentaire surtout pour les céréales) et enfin par la facture pétrolière qui continue à grever la balance des biens ».
Par ailleurs, M. Lo relève que les créances sur l’économie continuent à augmenter. « Après un léger repli en 2018 de l’ordre de 5,9%, nous escomptons en 2019 une hausse des crédits à l’économie, au secteur privé de l’ordre de 8,1% ».
Cette hausse, dit-il, devrait continuer en 2020 pour s’établir à 10,1%. C’est dire, ajoute-il, « que nous nous attendons à ce que le système bancaire continue à financer l’économie ». Il informe enfin que les crédits à l’économie rapportés au Pib qui est une mesure du degré de financiarisation de l’économie restent l’un des plus élevés en Afrique. « Au Sénégal nous sommes autour de 33% », argue le directeur national de la Bceao Sénégal.
Bassirou MBAYE
Cela se justifie essentiellement selon lui, par les importants investissements qui sont en cours au Sénégal et qui contiennent une bonne dose d’importations de biens d’équipement, par la facture d’importation de produits alimentaires (d’où la nécessité pour le Sénégal de maîtriser l’autosuffisance alimentaire surtout pour les céréales) et enfin par la facture pétrolière qui continue à grever la balance des biens ».
Par ailleurs, M. Lo relève que les créances sur l’économie continuent à augmenter. « Après un léger repli en 2018 de l’ordre de 5,9%, nous escomptons en 2019 une hausse des crédits à l’économie, au secteur privé de l’ordre de 8,1% ».
Cette hausse, dit-il, devrait continuer en 2020 pour s’établir à 10,1%. C’est dire, ajoute-il, « que nous nous attendons à ce que le système bancaire continue à financer l’économie ». Il informe enfin que les crédits à l’économie rapportés au Pib qui est une mesure du degré de financiarisation de l’économie restent l’un des plus élevés en Afrique. « Au Sénégal nous sommes autour de 33% », argue le directeur national de la Bceao Sénégal.
Bassirou MBAYE