Les médias constituent un élément essentiel en ce qui concerne le partage de données statistiques officielles. Pour cette raison et pour améliorer l’expérience de l’utilisateur, la Commission économique pour l’Afrique, à travers son Centre africain pour la statistique, a organisé hier un webinaire sur le thème « L’engagement des médias dans les statistiques officielles : Comment et pourquoi? »
Une occasion saisie par le directeur l’Acs, pour déclarer que les données générées par les producteurs de statistiques officielles sont essentielles pour la planification, la prise de décision, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. En ce sens, Oliver Chinganya souligne que « les médias sont donc un vecteur essentiel pour garantir que ces données soient transmises et partagées avec toutes les parties prenantes ».
La session organisée en partenariat avec Afristat, Insee, Ons-Uk et Paris2, a permis au journaliste kenyan, Wanjohi Kabukuru, de déplorer le fait que certains Bureaux nationaux de statistique (Bns) rendent difficile et parfois impossible pour les journalistes d’accéder aux statistiques officielles.
Par conséquent M. Kabukuru exhorte ces Bureaux à aspirer à être des sources primaires de données plutôt que de refuser l’accès aux journalistes qui finissent par obtenir les mêmes informations de sources secondaires - généralement des organisations internationales - auxquelles ces Bureaux fournissent des données. « Lorsque vous rendez les données disponibles, vous contrôlez le récit », ajoute-t-il.
S’exprimant au nom du Service statistique du Ghana (GSS), Paul Seneadza, Membre du personnel des relations publiques du Gss, déclare que son institution dispose d’une structure bien organisée pour dialoguer avec les médias et qu’elle considère les journalistes comme des « partenaires essentiels ». Il note toutefois que certains journalistes ont besoin d’une formation pour améliorer leur capacité à distiller et à diffuser des données.
Dans le même ordre d’idées, Rebecca Jakeway, Conseillère en communication de l’ONS-UK, aborde l’importance de l’engagement des utilisateurs, citant les médias comme leur « partie prenante la plus importante ». « Notre travail est sans valeur s’il n’atteint pas l’utilisateur final. Les médias ont un rôle crucial à jouer pour simplifier les données de manière à ce que le grand public puisse les comprendre », dit-elle.
Pour sa part, Joseph Ilboudo, chef de la Section du développement statistique, à l’Acs souligne la nécessité de « supprimer les barrières à l’entrée et de promouvoir une relation de confiance entre les Bsn et les journalistes ». Il déclare : « Faire en sorte que les utilisateurs bénéficient d’une première expérience agréable, ouverte et informative ouvrira la voie à un engagement futur ».
Le Directeur de la Cea souligne qu’Acs et ses partenaires sont prêts à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie d’engagement des utilisateurs. « Nous avons déjà commencé avec quelques pays, et nous espérons que davantage de pays s’engageront et emboîteront le pas ». Un webinaire similaire destiné aux journalistes francophones est prévu le 8 juin 2021.
Bassirou MBAYE
Une occasion saisie par le directeur l’Acs, pour déclarer que les données générées par les producteurs de statistiques officielles sont essentielles pour la planification, la prise de décision, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. En ce sens, Oliver Chinganya souligne que « les médias sont donc un vecteur essentiel pour garantir que ces données soient transmises et partagées avec toutes les parties prenantes ».
La session organisée en partenariat avec Afristat, Insee, Ons-Uk et Paris2, a permis au journaliste kenyan, Wanjohi Kabukuru, de déplorer le fait que certains Bureaux nationaux de statistique (Bns) rendent difficile et parfois impossible pour les journalistes d’accéder aux statistiques officielles.
Par conséquent M. Kabukuru exhorte ces Bureaux à aspirer à être des sources primaires de données plutôt que de refuser l’accès aux journalistes qui finissent par obtenir les mêmes informations de sources secondaires - généralement des organisations internationales - auxquelles ces Bureaux fournissent des données. « Lorsque vous rendez les données disponibles, vous contrôlez le récit », ajoute-t-il.
S’exprimant au nom du Service statistique du Ghana (GSS), Paul Seneadza, Membre du personnel des relations publiques du Gss, déclare que son institution dispose d’une structure bien organisée pour dialoguer avec les médias et qu’elle considère les journalistes comme des « partenaires essentiels ». Il note toutefois que certains journalistes ont besoin d’une formation pour améliorer leur capacité à distiller et à diffuser des données.
Dans le même ordre d’idées, Rebecca Jakeway, Conseillère en communication de l’ONS-UK, aborde l’importance de l’engagement des utilisateurs, citant les médias comme leur « partie prenante la plus importante ». « Notre travail est sans valeur s’il n’atteint pas l’utilisateur final. Les médias ont un rôle crucial à jouer pour simplifier les données de manière à ce que le grand public puisse les comprendre », dit-elle.
Pour sa part, Joseph Ilboudo, chef de la Section du développement statistique, à l’Acs souligne la nécessité de « supprimer les barrières à l’entrée et de promouvoir une relation de confiance entre les Bsn et les journalistes ». Il déclare : « Faire en sorte que les utilisateurs bénéficient d’une première expérience agréable, ouverte et informative ouvrira la voie à un engagement futur ».
Le Directeur de la Cea souligne qu’Acs et ses partenaires sont prêts à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie d’engagement des utilisateurs. « Nous avons déjà commencé avec quelques pays, et nous espérons que davantage de pays s’engageront et emboîteront le pas ». Un webinaire similaire destiné aux journalistes francophones est prévu le 8 juin 2021.
Bassirou MBAYE