Au niveau de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), le rythme de progression de l’activité économique est demeuré soutenu au premier trimestre 2025, avec une croissance de 7,1% du Pib réel en rythme annuel, après 7,2% le trimestre précédent. L’information émane du gouverneur de la Bceao.
Pour Jean-Claude Kassi Brou, la bonne tenue de l’activité, dans l‘ensemble des secteurs, laisse augurer pour 2025, une très forte croissance estimée à 6,4% après 6,3% en 2024. Présidant ce mercredi, 4 juin 2025 au siège de l’institut d’émission des Etats de l’Uemoa, la deuxième rencontre du Cpm au titre de l’année en cours, il a confié que le taux d’inflation est ressorti en baisse à 2,3% au premier trimestre 2025 après 2,9% enregistré trois mois plus tôt.
Concernant les comptes extérieurs de l’Union, la situation s’est améliorée. « Nous continuons de bénéficier des effets de l’évolution favorable des termes de l’échange, de la hausse de la production du pétrole et du gaz dans l’Union et de la mobilisation de ressources extérieures par les Etats membres », a expliqué le gouverneur.
Sur le marché monétaire, il a souligné que les conditions se sont assouplies au cours du premier trimestre 2025, dans un contexte d’amélioration d’activités bancaires. A ce titre, il est relevé que le taux d’intérêt à une semaine sur le marché interbancaire s’est inscrit en baisse à 6,00% contre 6,47%le trimestre précédent.
En ce qui le concerne, le taux débiteur moyen, hors taxes et charges des banques, appliqué aux agents économiques a également baissé de 17 Points de pourcentage (Pdb, pour se situer à 6,80%. Le financement de l’activité est, pour sa part, convenablement assuré par les banques. A fin mars 2025, les crédits à l’économie ont augmenté de 5,0%, en rythme annuel.
Sous un autre registre, le patron de la Bceao a confié que la situation économique mondiale a été marquée par la persistance des incertitudes alimentée, notamment, par l’intensification des tensions commerciales. Dans ce contexte, a-t-il dit, le Fonds monétaire international (Fmi) a procédé, en avril 2025, à une révision à la baisse de la croissance mondiale pour la situer à 2,8% après 3,3% en 2024.
Toutefois, il a estimé que les récents accords conclus entre les Etats-Unis et certains de ses partenaires, prévoyant un moratoire pour l’imposition des surtaxes sur les importations américaines, pourraient contribuer à éclaircir progressivement l’horizon. L’inflation, pour sa part, est en baisse dans plusieurs régions du monde.
Les membres du Cpm auront à examiner, au cours de cette session, au titre des dossiers en décision, le rapport sur la politique monétaire dans l'Umoa. Ce rapport, le gouverneur de la Bceao, passe en revue l'évolution de la conjoncture économique, monétaire et financière à l'échelle internationale et au plan régional survenue au cours du premier trimestre de l'année 2025.
Il met l'accent sur les facteurs de risque susceptibles d'influencer les perspectives d'inflation et de croissance à moyen terme au sein de l'Umoa et formule des propositions de mesures de politique monétaire.
Bassirou MBAYE
Pour Jean-Claude Kassi Brou, la bonne tenue de l’activité, dans l‘ensemble des secteurs, laisse augurer pour 2025, une très forte croissance estimée à 6,4% après 6,3% en 2024. Présidant ce mercredi, 4 juin 2025 au siège de l’institut d’émission des Etats de l’Uemoa, la deuxième rencontre du Cpm au titre de l’année en cours, il a confié que le taux d’inflation est ressorti en baisse à 2,3% au premier trimestre 2025 après 2,9% enregistré trois mois plus tôt.
Concernant les comptes extérieurs de l’Union, la situation s’est améliorée. « Nous continuons de bénéficier des effets de l’évolution favorable des termes de l’échange, de la hausse de la production du pétrole et du gaz dans l’Union et de la mobilisation de ressources extérieures par les Etats membres », a expliqué le gouverneur.
Sur le marché monétaire, il a souligné que les conditions se sont assouplies au cours du premier trimestre 2025, dans un contexte d’amélioration d’activités bancaires. A ce titre, il est relevé que le taux d’intérêt à une semaine sur le marché interbancaire s’est inscrit en baisse à 6,00% contre 6,47%le trimestre précédent.
En ce qui le concerne, le taux débiteur moyen, hors taxes et charges des banques, appliqué aux agents économiques a également baissé de 17 Points de pourcentage (Pdb, pour se situer à 6,80%. Le financement de l’activité est, pour sa part, convenablement assuré par les banques. A fin mars 2025, les crédits à l’économie ont augmenté de 5,0%, en rythme annuel.
Sous un autre registre, le patron de la Bceao a confié que la situation économique mondiale a été marquée par la persistance des incertitudes alimentée, notamment, par l’intensification des tensions commerciales. Dans ce contexte, a-t-il dit, le Fonds monétaire international (Fmi) a procédé, en avril 2025, à une révision à la baisse de la croissance mondiale pour la situer à 2,8% après 3,3% en 2024.
Toutefois, il a estimé que les récents accords conclus entre les Etats-Unis et certains de ses partenaires, prévoyant un moratoire pour l’imposition des surtaxes sur les importations américaines, pourraient contribuer à éclaircir progressivement l’horizon. L’inflation, pour sa part, est en baisse dans plusieurs régions du monde.
Les membres du Cpm auront à examiner, au cours de cette session, au titre des dossiers en décision, le rapport sur la politique monétaire dans l'Umoa. Ce rapport, le gouverneur de la Bceao, passe en revue l'évolution de la conjoncture économique, monétaire et financière à l'échelle internationale et au plan régional survenue au cours du premier trimestre de l'année 2025.
Il met l'accent sur les facteurs de risque susceptibles d'influencer les perspectives d'inflation et de croissance à moyen terme au sein de l'Umoa et formule des propositions de mesures de politique monétaire.
Bassirou MBAYE