La période 2019-2022, constitue une phase importante de la mise en œuvre du second Plan d’Actions Prioritaires (PAP) 2019-2024 du Plan Sénégal Emergeant, révisé à la suite de la survenue de la pandémie à coronavirus qui a fini d’installer une crise économique sans précédent dans le monde.
En effet, après avoir contenu les effets néfastes de la pandémie, s’inscrivant dans une dynamique de relance de l’économie, le Gouvernement a élaboré le Plan d’Actions Prioritaires Actualisé et Accéléré (PAP2) qui mise certes sur la concrétisation des engagements des Partenaires Techniques et Financiers pris lors du Groupe Consultatif de décembre 2018, tenu à Paris, mais aussi sur les retombées de la stratégie de mobilisation des recettes à Moyen Terme (SMRT) 2020-2025 qui vise à porter le taux de pression fiscale à 25%.
Ainsi, sur la période 2019-2022, les dépenses budgétaires ont été financées suivant les indications contenues dans le tableau, ci-dessous :
De facto, la souveraineté budgétaire du Sénégal est en marche. En effet, le financement des dépenses budgétaires par les recettes internes augmente annuellement passant de 74% en 2019 à 79% en 2022 tandis que la part des ressources extérieures (emprunts projets, dons en capital et budgétaires) symbolisée par la coopération internationale dans le financement des dépenses budgétaires connaît une baisse passant 25,8% en 2019 à 21% en 2022.
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En effet, après avoir contenu les effets néfastes de la pandémie, s’inscrivant dans une dynamique de relance de l’économie, le Gouvernement a élaboré le Plan d’Actions Prioritaires Actualisé et Accéléré (PAP2) qui mise certes sur la concrétisation des engagements des Partenaires Techniques et Financiers pris lors du Groupe Consultatif de décembre 2018, tenu à Paris, mais aussi sur les retombées de la stratégie de mobilisation des recettes à Moyen Terme (SMRT) 2020-2025 qui vise à porter le taux de pression fiscale à 25%.
Ainsi, sur la période 2019-2022, les dépenses budgétaires ont été financées suivant les indications contenues dans le tableau, ci-dessous :
Nature des recettes | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | ||||
MT en mds | % | MT en mds | % | MT en mds | % | MT en mds | % | |
Recettes internes | 2 532,4 | 2 523,0 | 2 872,9 | 3 165,0 | ||||
Recettes CST | 138,9 | 143,4 | 136 | 149,7 | ||||
Total Recettes internes | 2 671,3 | 74,15% | 2 666,4 | 75,76% | 3 008,9 | 79,27% | 3 314,7 | 79,10% |
Dons budgétaires | 168,8 | 207,7 | 13 | 46 | ||||
dons en capital | 207,9 | 124,7 | 223 | 250 | ||||
Emprunts projets | 554,4 | 520,56 | 24,24% | 551 | 580 | |||
Total Recettes externes | 931,1 | 25,85% | 852,96 | 787 | 20,73% | 876 | 20,90% | |
Total | 3 602,40 | 3 519,36 | 3 795,90 | 4 190,70 |
De facto, la souveraineté budgétaire du Sénégal est en marche. En effet, le financement des dépenses budgétaires par les recettes internes augmente annuellement passant de 74% en 2019 à 79% en 2022 tandis que la part des ressources extérieures (emprunts projets, dons en capital et budgétaires) symbolisée par la coopération internationale dans le financement des dépenses budgétaires connaît une baisse passant 25,8% en 2019 à 21% en 2022.
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