Cette augmentation reflète la progression des dépenses courantes, notamment, la masse salariale et les charges de fonctionnement, atténuée, toutefois, par la baisse des intérêts sur la dette et la contraction des dépenses d’investissements », renseigne la Dpee. Elle explique que les charges de fonctionnement (312,8 milliards) et la masse salariale (204 milliards) ont progressé respectivement de 19,1 milliards (+6,5%) et 21,3 milliards (+11,7%).
Cette hausse est atténuée, d’une part, par la contraction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 2,1 milliards pour s’établir à 113,9 milliards, et d’autre part, par la réduction des dépenses d’investissements ; lesquelles ont baissé globalement de 6,1%, passant ainsi de 422,4 milliards à 396,8 milliards sur la période. Ce repli est imputable, aussi bien, aux investissements financés sur ressources internes (208,8 milliards) qu’aux investissements financés sur ressources extérieures (188 milliards).
Concernant les ressources, la Dpee note qu’elles sont constituées de recettes budgétaires (511,4 milliards) et de dons (35,6 milliards). En glissement annuel, les ressources se sont confortées de 16,9 milliards imputables essentiellement aux dons en capital évalués à 34,9 milliards (+144,1%). Par ailleurs, les recettes budgétaires, estimées à 511,4 milliards, sont restées quasi stables, à fin mars 2020, par rapport à la même période de 2019. Ces dernières sont caractérisées par une augmentation des recettes fiscales (+0,6%) et une baisse des recettes non fiscales (-16,1%).
L’amélioration des recettes fiscales, établies à 494,3 milliards, est impulsée par la hausse de l’impôt sur les sociétés, de la TVA intérieure (hors pétrole), de la taxe spécifique pétrole et du FSIPP qui se sont confortés respectivement de 18,9 milliards, 13,4 milliards, 3,2 milliards et 2 milliards pour se situer à 75,4 milliards, 72,4 milliards, 32,3 milliards et 6,7 milliards à fin mars 2020. Les taxes rapatriées (PSE et COSEC), estimées à 8,2 milliards ont aussi contribué à la hausse des recettes fiscales.
En revanche, les droits et taxes mobilisées par la Douane, notamment, la TVA import (88,7 milliards) et les droits de porte (54,9 milliards) ont atténuée cette tendance haussière avec des baisses respectives de 3 milliards (-3,2%) et 9 milliards (-14,1%).
De même, l’impôt sur le revenu (92,8 milliards) et la taxe sur la consommation hors pétrole (9,1 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique de baisse avec des contractions respectives de 6,7% et 27,2%.
Quant aux recettes non fiscales, leur repli traduit le retard dans la mobilisation des produits financiers (dividendes et commissions de transfert) attendue de la Banque centrale.
Adou FAYE
Cette hausse est atténuée, d’une part, par la contraction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 2,1 milliards pour s’établir à 113,9 milliards, et d’autre part, par la réduction des dépenses d’investissements ; lesquelles ont baissé globalement de 6,1%, passant ainsi de 422,4 milliards à 396,8 milliards sur la période. Ce repli est imputable, aussi bien, aux investissements financés sur ressources internes (208,8 milliards) qu’aux investissements financés sur ressources extérieures (188 milliards).
Concernant les ressources, la Dpee note qu’elles sont constituées de recettes budgétaires (511,4 milliards) et de dons (35,6 milliards). En glissement annuel, les ressources se sont confortées de 16,9 milliards imputables essentiellement aux dons en capital évalués à 34,9 milliards (+144,1%). Par ailleurs, les recettes budgétaires, estimées à 511,4 milliards, sont restées quasi stables, à fin mars 2020, par rapport à la même période de 2019. Ces dernières sont caractérisées par une augmentation des recettes fiscales (+0,6%) et une baisse des recettes non fiscales (-16,1%).
L’amélioration des recettes fiscales, établies à 494,3 milliards, est impulsée par la hausse de l’impôt sur les sociétés, de la TVA intérieure (hors pétrole), de la taxe spécifique pétrole et du FSIPP qui se sont confortés respectivement de 18,9 milliards, 13,4 milliards, 3,2 milliards et 2 milliards pour se situer à 75,4 milliards, 72,4 milliards, 32,3 milliards et 6,7 milliards à fin mars 2020. Les taxes rapatriées (PSE et COSEC), estimées à 8,2 milliards ont aussi contribué à la hausse des recettes fiscales.
En revanche, les droits et taxes mobilisées par la Douane, notamment, la TVA import (88,7 milliards) et les droits de porte (54,9 milliards) ont atténuée cette tendance haussière avec des baisses respectives de 3 milliards (-3,2%) et 9 milliards (-14,1%).
De même, l’impôt sur le revenu (92,8 milliards) et la taxe sur la consommation hors pétrole (9,1 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique de baisse avec des contractions respectives de 6,7% et 27,2%.
Quant aux recettes non fiscales, leur repli traduit le retard dans la mobilisation des produits financiers (dividendes et commissions de transfert) attendue de la Banque centrale.
Adou FAYE