chroniques
Au 2ème trimestre 2015, ce secteur avait réalisé une forte hausse de 21,7%. La DPEE explique cette situation principalement par l’hivernage qui traduit, selon elle « les contreperformances simultanées des débarquements de la pêche artisanale (-28,9%) et de la pêche industrielle (- 19,2%) ». Concernant la pêche artisanale, le repli des débarquements est imputable à la région de Saint-Louis (-86,2%), en liaison avec la fin de la campagne de pêche en Mauritanie, dans le cadre du protocole d'accord de pêche signé par les deux pays. La baisse de l’offre a ainsi entraîné un relèvement des prix du poisson frais de 28,7%, sur la période.
« Sur une base annuelle, souligne la DPEE, l’activité de pêche s’est améliorée de 25,1%, au troisième trimestre 2015, par rapport à la même période un an plus tôt ». Cette situation s’explique par un redressement de 35,9% des prises de la pêche artisanale, toutefois, atténué par un fléchissement de la pêche industrielle (-7,9%). Cette dernière subit les contrecoups de la diminution des mouvements des navires (canneurs et senneurs) espagnols qui pêchent en côtes mauritaniennes et débarquent en quais sénégalais, dans un contexte marqué par l’absence d’accord de pêche entre l’Espagne et la Mauritanie en 2015.
Durant les trois premiers trimestres 2015, l’activité de pêche s’est légèrement repliée de 1%, en rapport avec le recul de 1,4% des débarquements de la pêche artisanale, atténué par la
progression de 1,2% des captures de la pêche industrielle. Cette dernière performance traduit les relèvements respectifs des prises de poulpe, seiche, sol, rouget, filets de poisson (plus 7,4%), de crevettes, langoustes (+16,5%) et de sardinelle, maquereau, chinchard (+74,9%). En revanche, souligne la DPEE, la baisse des captures au niveau artisanal relève des contreperformances enregistrées dans la région de Thiès avec moins 4,6% du fait, notamment, des conditions météorologiques difficiles qui ont entraîné un démarrage tardif de la saison de pêche, notamment à Mbour.
El Hadj Diakhaté
« Sur une base annuelle, souligne la DPEE, l’activité de pêche s’est améliorée de 25,1%, au troisième trimestre 2015, par rapport à la même période un an plus tôt ». Cette situation s’explique par un redressement de 35,9% des prises de la pêche artisanale, toutefois, atténué par un fléchissement de la pêche industrielle (-7,9%). Cette dernière subit les contrecoups de la diminution des mouvements des navires (canneurs et senneurs) espagnols qui pêchent en côtes mauritaniennes et débarquent en quais sénégalais, dans un contexte marqué par l’absence d’accord de pêche entre l’Espagne et la Mauritanie en 2015.
Durant les trois premiers trimestres 2015, l’activité de pêche s’est légèrement repliée de 1%, en rapport avec le recul de 1,4% des débarquements de la pêche artisanale, atténué par la
progression de 1,2% des captures de la pêche industrielle. Cette dernière performance traduit les relèvements respectifs des prises de poulpe, seiche, sol, rouget, filets de poisson (plus 7,4%), de crevettes, langoustes (+16,5%) et de sardinelle, maquereau, chinchard (+74,9%). En revanche, souligne la DPEE, la baisse des captures au niveau artisanal relève des contreperformances enregistrées dans la région de Thiès avec moins 4,6% du fait, notamment, des conditions météorologiques difficiles qui ont entraîné un démarrage tardif de la saison de pêche, notamment à Mbour.
El Hadj Diakhaté
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