Perspectives Economiques du FMI pour l’Afrique en 2014 : Des progressions de croissance positives pour l’Afrique subsaharienne

Jeudi 31 Octobre 2013

Le Directeur Adjoint du Département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), Roger Nord a présenté ce Jeudi 31 octobre à Dakar, le rapport sur les Perspectives économiques régionales de l'Afrique subsaharienne. Le rapport constate que la forte demande d’investissements continue de soutenir la croissance dans la plus grande partie de la région et que la production devrait progresser de 5% en 2013 et de 6% en 2014.


Perspectives  Economiques du FMI pour l’Afrique en 2014 : Des progressions de croissance positives pour l’Afrique subsaharienne
Malgré les vents contraires qui soufflent dans le monde et qui ont fait modérément baisser les résultats de la région en 2013, « la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014,  a soutenu le FMI, lors de la publication du  rapport sur les Perspectives économiques régionales de l'Afrique subsaharienne. Selon le directeur adjoint du Département Afrique du FMI, Roger Nord « les taux de  5% en 2013 et de 6% en 2014 sont des progressions positives pour l’Afrique subsaharienne ». Cependant, indique Roger Nord « les défis à la longue restent les infrastructures et la croissance accélérée ». Il soutient qu’il faudrait s’assurer que « les investissements soient bien ciblés pour les secteurs qui font la différence pour la croissance ».
C’est en ce sens que le ministre du Budget, Makhtar Cissé soutient que « ce rapport du FMI, de part ces indicateurs fiables, nous trace un horizon qui devra nous aider dans la politique économique de nos pays». Au regard de  la progression du taux de croissance du Sénégal qui passe de 3,5% en 2012 à 4% en 2013, « nous pouvons estimer que les prévisions du FMI de passer à un taux de 4,6% en 2014 est réalisable », soutient M. Cissé. Il signale que « la croissance moyenne de la zone Uemoa est de 6%  et d’ici à 2015 nous voudrions que le Sénégal atteint ce taux ». Cependant, « si nous voulons aligner le Sénégal à ce taux de  croissance, nous devons produire des richesses, qui pourront nous aider à réduire durablement la pauvreté », indique le ministre du Budget.
Par ailleurs, le directeur de la Prévision et des Etudes économiques au Ministère de l’Economie et des Finances,  Pierre Ndiaye affirme que « les risques sont plutôt d’ordre international, si la reprise dans la zone Euro n’est pas au rendez-vous, cela peut être un risque important pour nos économies ». Aussi, « la question de l’énergie surtout en ce qui concerne le Sénégal, est un risque important » a-t-il ajouté. Il souligne  « qu’il y a un plan qui est en train d’être mis en œuvre dans ce sens ». Cependant, « toute lenteur dans l’exécution de ce programme peut constituer un risque pour le secteur de l’économie », signale-t-il. D’après Pierre Ndiaye, pour arriver à une croissance relativement forte « le Sénégal doit relever le défi de la création d’emploi et de la réduction de la pauvreté ». « Ceci n’est possible que si on mise sur la productivité », mentionne M. Ndiaye. Il affirme  « qu’il faudra miser sur l’agriculture en maîtrisant l’eau, sur les infrastructures et surtout sur l’énergie ». A signaler que la publication de référence du FMI sur l'Afrique, examine les performances des économies de l'Afrique subsaharienne au cours de l'année et ouvre des pistes de réflexion pour les décideurs économiques. L'édition 2013 relève les déterminants de la croissance de l'Afrique subsaharienne non-producteurs de matières premières et examine la question de la gestion des flux de capitaux vers cette région.
Amy Diallo
 
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