Pour le Nigeria, cette évolution que doit connaître le secteur de l’anacarde, relève d’une nécessité : celle de diversifier une économie fortement dépendante des exportations pétrolières. Selon M. Awolowo, la crise actuelle que connaît le secteur pétrolier est en fait une bénédiction. « La chute des cours du pétrole ne nous a pas pris par surprise, nous travaillions depuis à diversifier notre économie dans le cadre du Plan Stratégique pour la Révolution Industrielle au Nigeria (NIRMP). L’idée est d’avoir une économie pleinement diversifié en 2020, notamment grâce à notre Politique ‘Petrole Zero’. A supposer que le Nigeria ne disposait pas de pétrole, n’allions-nous pas vivre ?» a lancé le dirigeant.
Il a poursuivi en indiquant qu’à terme, 13 produits d’exportations stratégiques, dont l’anacarde, remplaceront l’or noir comme source de revenus pour le pays. Il reste à savoir comment le Nigeria, 6ème producteur mondial d’anacarde pourra faire passer les recettes de ses exportations de la noix qui étaient d’un peu plus de 100 millions de $ en 2014 à 2 milliards de dollars.
Ecofin
Il a poursuivi en indiquant qu’à terme, 13 produits d’exportations stratégiques, dont l’anacarde, remplaceront l’or noir comme source de revenus pour le pays. Il reste à savoir comment le Nigeria, 6ème producteur mondial d’anacarde pourra faire passer les recettes de ses exportations de la noix qui étaient d’un peu plus de 100 millions de $ en 2014 à 2 milliards de dollars.
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