Cette fois, c'est la guerre. Alors que Moscou a ordonné ce jeudi matin l'invasion de l'Ukraine, les Bourses mondiales accusent le coup. Les places européennes ont ouvert en très forte chute, dans le sillage des Bourses asiatiques et de Wall Street la veille. La Bourse de Moscou chutait de plus de 45 %, en route vers la pire séance de son histoire, après avoir suspendu les échanges quelques heures .
Le CAC 40 s'enfonçait dans le rouge à la mi-journée. Il plongeait de près de 5 % peu après midi, à environ 6.440 points, un nouveau point bas annuel et son niveau le plus faible depuis début octobre. L'indice parisien est ainsi entré en correction : dans le jargon financier, cela signifie qu'il est en chute de plus de 10 % par rapport à son record du 5 janvier. Soit sa phase baissière la plus intense depuis la panique boursière de mars 2020, aux premiers jours de la pandémie.
Le Dax à Francfort, lui, abandonnait 4,7 %, de même que l'EuroStoxx 50. Wall Street devrait également ouvrir en nette baisse : les contrats à terme pointaient vers une chute de 3 % du Nasdaq et de 2,4 % du S & P 500.
« Réaction sismique »
Les réactions de marché ont été particulièrement violentes sur les matières premières, tandis que les investisseurs se précipitaient sur les obligations d'Etat et l'or perçus comme des valeurs refuges en temps de crise. « La réaction de marché à ces événements a été sismique », juge laconiquement Jim Reid chez Deutsche Bank.
Société Générale, Renault et Alstom, très présents en Russie , s'écroulaient à la Bourse de Paris. Société Générale s'effondrait de 10 %, Renault chutait de 8,7 % et Alstom de 6,6 %. Seul le spécialiste de la défense Thalès parvenait à rester dans le vert au sein de l'indice parisien. Ailleurs en Europe, les valeurs bancaires sont particulièrement sous pression.
A la Bourse de Milan, la cotation d'Unicredit a été temporairement suspendue après une chute de 9,1 %, tandis que Raiffeisen Bank, l'une des plus exposées à la Russie en Europe, plongeait de 16 % à la Bourse de Vienne.
Avec lesechos.fr
Bassirou MBAYE
Le CAC 40 s'enfonçait dans le rouge à la mi-journée. Il plongeait de près de 5 % peu après midi, à environ 6.440 points, un nouveau point bas annuel et son niveau le plus faible depuis début octobre. L'indice parisien est ainsi entré en correction : dans le jargon financier, cela signifie qu'il est en chute de plus de 10 % par rapport à son record du 5 janvier. Soit sa phase baissière la plus intense depuis la panique boursière de mars 2020, aux premiers jours de la pandémie.
Le Dax à Francfort, lui, abandonnait 4,7 %, de même que l'EuroStoxx 50. Wall Street devrait également ouvrir en nette baisse : les contrats à terme pointaient vers une chute de 3 % du Nasdaq et de 2,4 % du S & P 500.
« Réaction sismique »
Les réactions de marché ont été particulièrement violentes sur les matières premières, tandis que les investisseurs se précipitaient sur les obligations d'Etat et l'or perçus comme des valeurs refuges en temps de crise. « La réaction de marché à ces événements a été sismique », juge laconiquement Jim Reid chez Deutsche Bank.
Société Générale, Renault et Alstom, très présents en Russie , s'écroulaient à la Bourse de Paris. Société Générale s'effondrait de 10 %, Renault chutait de 8,7 % et Alstom de 6,6 %. Seul le spécialiste de la défense Thalès parvenait à rester dans le vert au sein de l'indice parisien. Ailleurs en Europe, les valeurs bancaires sont particulièrement sous pression.
A la Bourse de Milan, la cotation d'Unicredit a été temporairement suspendue après une chute de 9,1 %, tandis que Raiffeisen Bank, l'une des plus exposées à la Russie en Europe, plongeait de 16 % à la Bourse de Vienne.
Avec lesechos.fr
Bassirou MBAYE

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