En guise d’introduction, il annonce dans une voix teintée d’émotion et de déclaration d’amour : «Je rentre enfin chez Moi, et vous retrouve avec Bonheur. Vous M’avez tous manqué».
Selon lui, le retrait du royaume chérifien de l’OUA était nécessaire : il a permis de recentrer l’action du Maroc dans le continent, de mettre aussi en évidence combien l’Afrique est indispensable au Maroc, combien le Maroc est indispensable à l’Afrique. Nous y avons réfléchi mûrement, et c’est à présent une évidence !
Après toutes ces péripéties, il fait savoir qu’il est l’heure de rentrer à la maison : au moment où le Royaume compte parmi les nations africaines les plus développées, et où une majorité de pays-membres aspirent à notre retour, nous avons choisi de retrouver la famille. Une famille que nous n’avions pas véritablement quittée.
«Malgré les années où nous étions absents des instances de l’Union Africaine, nos liens, jamais rompus, sont restés puissants, et les pays africains frères ont toujours pu compter sur nous : Des relations bilatérales fortes ont ainsi été développées de manière significative : depuis l’an 2000, le Maroc a conclu, dans différents domaines de coopération, près d’un millier d’accords avec les pays africains».
A titre de comparaison, il indique qu’entre 1956 et 1999, 515 accords avaient été signés, alors que depuis 2000, il y en a eu 949, c’est-à-dire près du double.
Tout au long de son discours, Mohamed VI a tenté de dissiper les craintes et d’apaiser les cœurs. Pour ceux qui en doutent, il n’a que sa bonne foi pour convaincre.
«Loin de nous, l’idée de susciter un débat stérile ! Nous ne voulons nullement diviser, comme certains voudraient l’insinuer ! Vous le constaterez : dès que le Royaume siègera de manière effective, et qu’il pourra apporter sa contribution à l’agenda des activités, son action concourra, au contraire, à fédérer et à aller de l’avant. Nous avons participé à l’avènement de cette belle construction panafricaine, et nous souhaitons tout naturellement y retrouver la place qui est la nôtre».
Ismaila BA, Envoyé spécial à Addis Abeba
Selon lui, le retrait du royaume chérifien de l’OUA était nécessaire : il a permis de recentrer l’action du Maroc dans le continent, de mettre aussi en évidence combien l’Afrique est indispensable au Maroc, combien le Maroc est indispensable à l’Afrique. Nous y avons réfléchi mûrement, et c’est à présent une évidence !
Après toutes ces péripéties, il fait savoir qu’il est l’heure de rentrer à la maison : au moment où le Royaume compte parmi les nations africaines les plus développées, et où une majorité de pays-membres aspirent à notre retour, nous avons choisi de retrouver la famille. Une famille que nous n’avions pas véritablement quittée.
«Malgré les années où nous étions absents des instances de l’Union Africaine, nos liens, jamais rompus, sont restés puissants, et les pays africains frères ont toujours pu compter sur nous : Des relations bilatérales fortes ont ainsi été développées de manière significative : depuis l’an 2000, le Maroc a conclu, dans différents domaines de coopération, près d’un millier d’accords avec les pays africains».
A titre de comparaison, il indique qu’entre 1956 et 1999, 515 accords avaient été signés, alors que depuis 2000, il y en a eu 949, c’est-à-dire près du double.
Tout au long de son discours, Mohamed VI a tenté de dissiper les craintes et d’apaiser les cœurs. Pour ceux qui en doutent, il n’a que sa bonne foi pour convaincre.
«Loin de nous, l’idée de susciter un débat stérile ! Nous ne voulons nullement diviser, comme certains voudraient l’insinuer ! Vous le constaterez : dès que le Royaume siègera de manière effective, et qu’il pourra apporter sa contribution à l’agenda des activités, son action concourra, au contraire, à fédérer et à aller de l’avant. Nous avons participé à l’avènement de cette belle construction panafricaine, et nous souhaitons tout naturellement y retrouver la place qui est la nôtre».
Ismaila BA, Envoyé spécial à Addis Abeba