
En Afrique subsaharienne en moyenne, souligne les Perspectives économiques en Afrique 2017, le secteur informel ressortirait à 42 % du RNB, la fourchette allant de 28 % environ en Afrique du Sud à 60 % au Nigéria, en Tanzanie et au Zimbabwe. Selon l’enquête de la Banque mondiale sur les entreprises du secteur informel en Afrique, les entrepreneurs cherchent avant tout, en opérant en dehors de l’économie formelle, à échapper à l’impôt sur les entreprises déclarées.
Les autorités fiscales pourraient, en introduisant des incitations adaptées et en développant la culture du respect des obligations du contribuable, lever des impôts sur le secteur informel mais aussi faciliter la transition vers l’économie formelle de nombreuses entreprises non déclarées et les aider ainsi à accéder à des financements et des marchés.
La taxation des entreprises informelles peut aussi être un moyen efficace d’accroître la part des impôts directs dans le PIB qui, actuellement, ressort en moyenne à 6 % en Afrique, contre 22 % dans les pays développés.
Mais l’élargissement de l’assiette fiscale par le biais de la taxation du secteur informel impose d’alléger la charge fiscale, plutôt lourde en Afrique. Le continent affiche déjà le plus haut taux moyen d’imposition marginale sur les entreprises du monde, autour de 29 %, contre une moyenne mondiale de 23 %.
En bref, ces résultats suggèrent que l’Afrique pourrait, en baissant les taux d’imposition et le coût du respect des obligations fiscales, favoriser la transition des entreprises vers l’économie formelle. Quant à la diminution de la taille du secteur informel, elle peut contribuer à élargir l’assiette fiscale, trop étroite, et à augmenter les impôts directs et, ce faisant, à améliorer la mobilisation des recettes fiscales sur le continent
Pathé TOURE
Les autorités fiscales pourraient, en introduisant des incitations adaptées et en développant la culture du respect des obligations du contribuable, lever des impôts sur le secteur informel mais aussi faciliter la transition vers l’économie formelle de nombreuses entreprises non déclarées et les aider ainsi à accéder à des financements et des marchés.
La taxation des entreprises informelles peut aussi être un moyen efficace d’accroître la part des impôts directs dans le PIB qui, actuellement, ressort en moyenne à 6 % en Afrique, contre 22 % dans les pays développés.
Mais l’élargissement de l’assiette fiscale par le biais de la taxation du secteur informel impose d’alléger la charge fiscale, plutôt lourde en Afrique. Le continent affiche déjà le plus haut taux moyen d’imposition marginale sur les entreprises du monde, autour de 29 %, contre une moyenne mondiale de 23 %.
En bref, ces résultats suggèrent que l’Afrique pourrait, en baissant les taux d’imposition et le coût du respect des obligations fiscales, favoriser la transition des entreprises vers l’économie formelle. Quant à la diminution de la taille du secteur informel, elle peut contribuer à élargir l’assiette fiscale, trop étroite, et à augmenter les impôts directs et, ce faisant, à améliorer la mobilisation des recettes fiscales sur le continent
Pathé TOURE