Ils sont traditionnellement associés aux dépenses de consommation plutôt qu’aux investissements productifs. Mais des données collectées au Burkina Faso, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda et au Sénégal révèlent que les ménages africaines bénéficiaires de transferts internationaux en provenance de pays de l’OCDE ont investi cet argent dans du matériel agricole, la construction d’habitations, la création d’entreprises, l’achat de terres et l’amélioration de leurs exploitations, selon ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015 ». A l’échelle macroéconomique, des études empiriques montrent que les transferts des migrants contribuent à atténuer les pressions de la viabilité de la dette, en élargissant l’assiette fiscale, note le document.
Kine SEYE
Kine SEYE