Les transferts des migrants sont souvent investis dans des activités productives et contribuent à atténuer les pressions liées à la viabilité de la dette

Lundi 15 Juin 2015

Le caractère anticyclique des transferts est lié au fait qu’il s’agit d’une transaction privée et qu’ils reposent souvent sur des liens familiaux et sociaux, estime un rapport publié le 25 mai par la Banque africaine de développement (BAD).


Ils sont traditionnellement associés aux dépenses de consommation plutôt qu’aux investissements productifs. Mais des données collectées au Burkina Faso, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda et au Sénégal révèlent que les ménages africaines bénéficiaires  de transferts internationaux en provenance de pays de l’OCDE ont investi cet argent dans du matériel agricole, la construction d’habitations, la création d’entreprises, l’achat de terres et l’amélioration de leurs exploitations,  selon ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015 ». A l’échelle macroéconomique, des études empiriques montrent que les transferts des migrants contribuent à atténuer les pressions de la viabilité de la dette, en élargissant l’assiette fiscale, note le document.
 
Kine SEYE
Economie

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