Lenteurs dans la mise en œuvre des reformes de l'UEMOA - Des réticences injustifiées dans certains pays, selon Hadjibou Soumaré

Lundi 19 Janvier 2015

S'adressant à la presse, le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Cheikh Hadjibou Soumaré, a invité les huit pays membres de l'organisation sous-régionale à mettre en œuvre les réformes et appelé à une mobilisation des ressources financières nécessaires aux réformes structurelles.


C'est aujourd'hui que se tient dans la capitale béninoise la session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Uemoa. Le président Macky Sall est attendu à ce sommet.
Le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Cheikh Hadjibou Soumaré, estime que l'organisme sous-régional doit se projeter dans l'avenir.
Ce qui suppose, à son avis, trois défis : consolider les acquis grâce à une mise en œuvre des réformes, mobiliser les ressources financières nécessaires aux réformes structurelles et relever le défi de la paix, de la stabilité et de la sécurité.
M. Soumaré souhaitait la bienvenue à la presse, samedi dernier à Cotonou, en prélude à la Conférence ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Uemoa, prévue aujourd'hui dans la capitale béninoise. Dans son discours, il a trouvé « injustifiées » les réticences de certains pays membres dans la mise en forme des réformes.
A son avis, « le premier défi concerne la consolidation des acquis : elle passe par la mise en œuvre effective de nos réformes, notamment de nos textes, à travers leur intégration dans l'arsenal juridique de chacun de nos Etats et leur application effective.
De nombreux textes, instruments et mécanismes dont la mise en œuvre devrait faciliter l'approfondissement de l'intégration et l'amélioration de la gestion transparente de nos économies, souffrent encore de réticences injustifiées dans certains pays ».
M. Soumaré s'est réjoui des performances économiques de l'Union, avançant que « si l'Afrique est un modèle de développement, l'Uemoa en constitue la locomotive ». Raison pour laquelle il a invité les journalistes à informer les populations des huit pays membres des progrès accomplis par l'organisation communautaire.
Aujourd'hui, estime-t-il, avec son taux de croissance qui fait partie des plus élevés au monde, « l'Uemoa est devenue fiable ». Insistant sur la paix et la stabilité, le président de la Commission appelle à « sortir de la précarité pour assurer un mieux-être aux populations ».
Il a aussi ajouté que l'Uemoa a accompli d'importants progrès au cours de ces dernières années. Aussi après la célébration du 20ème anniversaire de la création de l'Uemoa, 2015 constitue une étape capitale pour le renforcement et la poursuite de nos programmes, projets et réformes communautaires ».
Créée le 10 janvier 1994 à Dakar, l'Uemoa regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo qui ont en commun le franc Cfa comme monnaie.
L'objectif de l'organisation est d'arriver à réaliser un espace économique harmonisé et intégré, assurant une totale liberté de circulation des personnes, des capitaux, des biens, des services et des facteurs de production, de même qu'un droit d'exercice et d'établissement pour les professions libérales, etc. D'une superficie de 3.509.600 km2 , l'Uemoa compte 106,5 millions d'habitants, ce qui en fait un marché important.
Le Soleil /allafrica.com
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