L'économie sénégalaise peut tirer profit de l'"industrie de la conférence"

Vendredi 28 Novembre 2014

Le Sénégal peut tirer profit de l’"industrie de la conférence", comme l’a fait le Burkina Faso durant ces dernières années, estime la consultante et experte en développement culturel Youma Fall.


Youma Fall, directrice de la diversité et du développement culturels, à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Youma Fall, directrice de la diversité et du développement culturels, à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
"L’industrie de la conférence, c’est un nouveau concept. Le Burkina Faso l’a développée durant ces dernières années. Il a réussi à capter [des ressources] avec cette industrie, qui peut être extraordinaire pour le Sénégal", a signalé Mme Fall dans une interview avec l’APS, vendredi. 

Cette forme d’industrie "peut être développée à Diamniadio", où l’Etat du Sénégal est en train de construire d’importantes infrastructures, a ajouté Youma Fall, actuelle directrice de la diversité et du développement culturels, à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

Selon elle, la "stabilité politique" du Sénégal est un facteur de promotion de l’"industrie de la conférence", qui consiste à développer des activités économiques, lors des grandes rencontres internationales comme le 15e Sommet de la Francophonie. 

"C’est un investissement qui sera complètement amorti dans quelques années", a par ailleurs dit Youma Fall, ex-administratrice du Grand Théâtre de Dakar, en parlant du Centre international de conférences de Diamniadio (CICD). 

Le CICD est le fruit d’un concours financier d’une cinquantaine de milliards de francs CFA fournis par l’Etat du Sénégal et la Turquie. Il a été construit pour abriter les travaux du Sommet de la Francophonie prévu samedi et dimanche.
APS
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