Cette baisse des IDE, pour la troisième année consécutive, est principalement due au rapatriement à grande échelle des recettes en devises accumulées par les multinationales américaines au cours des deux premiers trimestres de 2018 à la suite des réformes fiscales introduites (levée des dettes fiscales sur les bénéfices des multinationales américaines) aux Etats-Unis en fin de 2017 », lit-on dans le document parcouru par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Selon la Cnuced, en 2018, les pays développés et en transition ont connu une baisse de leurs flux d’IDE alors que pour les pays en développement, il est noté une hausse timide de 2% par rapport à 2017.
Ainsi, en 2018, les pays en développement représentent 54% des flux d’IDE contre 46% en 2017.
En perspectives, la Cnuced estime que le flux global des IDE pourrait augmenter de 10% pour se situer entre 1370 et 1500 milliards $US en 2019, soit la moyenne observée des dix dernières années. Cette prévision est basée sur un rebond des flux d’IDE dans les pays développés, une amélioration du taux de rendement des investissements dans les pays en développement et en transition et la fin du rapatriement des devises des multinationales américaines observée au second semestre de 2018. Cependant, les risques géopolitiques, les mesures protectionnistes pourraient affecter de manière significative les investissements transfrontaliers.
Ibrahima Diop
Selon la Cnuced, en 2018, les pays développés et en transition ont connu une baisse de leurs flux d’IDE alors que pour les pays en développement, il est noté une hausse timide de 2% par rapport à 2017.
Ainsi, en 2018, les pays en développement représentent 54% des flux d’IDE contre 46% en 2017.
En perspectives, la Cnuced estime que le flux global des IDE pourrait augmenter de 10% pour se situer entre 1370 et 1500 milliards $US en 2019, soit la moyenne observée des dix dernières années. Cette prévision est basée sur un rebond des flux d’IDE dans les pays développés, une amélioration du taux de rendement des investissements dans les pays en développement et en transition et la fin du rapatriement des devises des multinationales américaines observée au second semestre de 2018. Cependant, les risques géopolitiques, les mesures protectionnistes pourraient affecter de manière significative les investissements transfrontaliers.
Ibrahima Diop