En s’appuyant sur les enquêtes, Afrobaromètre, Bratton et Gyimah-Boadi (2016) ont observé cette défiance des citoyens envers les institutions publiques formelles. En moyenne, les citoyens ont davantage confiance dans les institutions informelles, comme les autorités religieuses et traditionnelles (respectivement 72 % et 61 %), que dans les agences exécutives officielles et l’État (54 % en moyenne). Les institutions législatives et les organismes électoraux – deux acteurs majeurs de la démocratie – suscitent une défiance encore plus marquée.
Parmi les institutions qui inspirent le moins confiance, les partis politiques d’opposition (36 %), les autorités fiscales (44 %), les institutions électorales (44 %) et les institutions législatives (47 %). La défiance vis-à-vis des deux dernières institutions, garantes pourtant de la transparence de l’action publique, montre à quel point la situation doit être améliorée. Les recherches révèlent que la confiance dans les institutions électorales et judiciaires fait partie des facteurs essentiels pour ancrer la démocratie dans un pays et sa stabilité politique.
Pathé TOURE
Parmi les institutions qui inspirent le moins confiance, les partis politiques d’opposition (36 %), les autorités fiscales (44 %), les institutions électorales (44 %) et les institutions législatives (47 %). La défiance vis-à-vis des deux dernières institutions, garantes pourtant de la transparence de l’action publique, montre à quel point la situation doit être améliorée. Les recherches révèlent que la confiance dans les institutions électorales et judiciaires fait partie des facteurs essentiels pour ancrer la démocratie dans un pays et sa stabilité politique.
Pathé TOURE