L’industrie sénégalaise de l’assurance bénéficie du contexte de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), marqué par des investissements massifs dans les infrastructures. A ce titre, elle a atteint, en 2014, 100 milliards francs CFA de chiffres d’affaires. En 2015, ce taux s’est établi à 120 milliards de francs CFA, soit une croissance de 18 %.
Avec 28 sociétés d’assurances, le Sénégal figure parmi les 4 plus grands marchés de la zone de la Conférence internationale des marchés d’assurances (CIMA), derrière la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Gabon.
Cette bonne santé, malgré des niches encore inexploitées, se traduit par une contribution à hauteur de 1, 50 % du PIB contre 1, 29 % entre 2014 et 2015.
Pour cette même période, l’industrie de l’assurance a participé à hauteur de 10 % à l’investissement nationale contre 9, 87 %.
Des efforts dans le sens de l’innovation et l’imagination dans les stratégies doivent toutefois être faits pour amener plus d’usagers à souscrire à des polices d’assurances. Le taux de pénétration atteint tout juste 1 %. Ce qui signifie que le secteur est encore vierge et porte d’innombrables potentialités.
Le marché sénégalais de l’assurance est caractérisé par son aspect concurrentiel et un désengagement important de l’Etat dans le capital des sociétés d’assurances. Cependant, l’Etat reste actionnaire dans certaines d’entre elles, comme la Société sénégalaise de réassurance (SENRE) et la Compagnie nationale d’assurance agricole (CNAAS).
Amadou BA
Avec 28 sociétés d’assurances, le Sénégal figure parmi les 4 plus grands marchés de la zone de la Conférence internationale des marchés d’assurances (CIMA), derrière la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Gabon.
Cette bonne santé, malgré des niches encore inexploitées, se traduit par une contribution à hauteur de 1, 50 % du PIB contre 1, 29 % entre 2014 et 2015.
Pour cette même période, l’industrie de l’assurance a participé à hauteur de 10 % à l’investissement nationale contre 9, 87 %.
Des efforts dans le sens de l’innovation et l’imagination dans les stratégies doivent toutefois être faits pour amener plus d’usagers à souscrire à des polices d’assurances. Le taux de pénétration atteint tout juste 1 %. Ce qui signifie que le secteur est encore vierge et porte d’innombrables potentialités.
Le marché sénégalais de l’assurance est caractérisé par son aspect concurrentiel et un désengagement important de l’Etat dans le capital des sociétés d’assurances. Cependant, l’Etat reste actionnaire dans certaines d’entre elles, comme la Société sénégalaise de réassurance (SENRE) et la Compagnie nationale d’assurance agricole (CNAAS).
Amadou BA