Selon un communiqué de presse, plusieurs centaines de décideurs africains et internationaux, dont 6 Chefs d’États et de Gouvernements, des Ministres, des représentants d’organisations internationales et d’experts (politiques, économiques, académiques et associatifs) ont abordé de façon transversale les thématiques de paix et de sécurité. Les échanges de cette agora mondiale ont abordé aussi bien l’impact de la crise sanitaire sur les sociétés, les économies et la sécurité des pays africains, la radicalisation de la jeunesse, que les nouvelles menaces, dont les cyberattaques et les campagnes de désinformation ou encore l’autonomie des armées africaines.
A cette occasion, Macky Sall, Président de la République du Sénégal, a constaté en ouverture de cette édition, dont le thème
cette année était les enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post Covid-19 : « Il nous faut faire face aux effets néfastes d’une double crise sanitaire et économique. Double crise à laquelle s’ajoute pour l’Afrique la vulnérabilité particulière au changement climatique, l’intensification des attaques terroristes et la recrudescence des coups d’État (…) », a-t-il dit.
Fidèle à sa tradition, le Forum a permis à des voix parfois dissonantes et fortes de résonner. Sur les aspects sanitaires, Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud, a ainsi déclaré, en séance d’ouverture qu’«isoler un pays qui a séquencé un nouveau variant et qui a fait preuve de transparence, c’est non seulement discriminatoire, mais aussi contre-productif parce que c’est inciter les autres à ne pas publier les résultats. »
Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, a focalisé son intervention sur la nature complexe du terrorisme et ses conséquences pour les États et sociétés africaines : « En plus du coût humain lié au terrorisme, les actes terroristes visent à déstabiliser les gouvernements et saper le développement économique et social. Ces actes défient souvent les frontières nationales, alors que leurs motivations, financements, méthodes d'attaque et cibles sont en constante évolution. Les terroristes sont habiles à exploiter les pays dotés de faibles capacités de lutte anti-terroriste, ainsi que ceux actuellement épargnés par la menace terroriste ».
Umaro Sissoco Embaló, Président de la République de Guinée-Bissau, a déclaré : « Plus que jamais, la sécurité d’un État s’inscrit dans un contexte régional et international. La coopération entre États est essentielle pour la sécurité collective. »
Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, a rajouté : « L’Afrique dans ce combat pour la paix a besoin de la solidarité́ de ses partenaires. Leur condamnation pour des raisons politiciennes et où démagogiques n’est pas crédible.»
Mme Florence Parly, Ministre des Armées de la République française, a ajouté : « Au Sahel, la France veut aller vers plus de coopération. Notre but n’est pas d’agir pour les États sahéliens, mais d’agir avec eux. C'est l'Adn de l'opération Barkhane (…) Pour combattre le terrorisme, nos soldats risquent leur vie. Les tentatives de discrédit du soutien que la France apporte aux États sahéliens - et à leur demande - sont indignes. La France n’a pas d’agenda caché au Sahel. Prétendre le contraire, c’est faire le lit du terrorisme. »
Adou Faye
A cette occasion, Macky Sall, Président de la République du Sénégal, a constaté en ouverture de cette édition, dont le thème
cette année était les enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post Covid-19 : « Il nous faut faire face aux effets néfastes d’une double crise sanitaire et économique. Double crise à laquelle s’ajoute pour l’Afrique la vulnérabilité particulière au changement climatique, l’intensification des attaques terroristes et la recrudescence des coups d’État (…) », a-t-il dit.
Fidèle à sa tradition, le Forum a permis à des voix parfois dissonantes et fortes de résonner. Sur les aspects sanitaires, Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud, a ainsi déclaré, en séance d’ouverture qu’«isoler un pays qui a séquencé un nouveau variant et qui a fait preuve de transparence, c’est non seulement discriminatoire, mais aussi contre-productif parce que c’est inciter les autres à ne pas publier les résultats. »
Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, a focalisé son intervention sur la nature complexe du terrorisme et ses conséquences pour les États et sociétés africaines : « En plus du coût humain lié au terrorisme, les actes terroristes visent à déstabiliser les gouvernements et saper le développement économique et social. Ces actes défient souvent les frontières nationales, alors que leurs motivations, financements, méthodes d'attaque et cibles sont en constante évolution. Les terroristes sont habiles à exploiter les pays dotés de faibles capacités de lutte anti-terroriste, ainsi que ceux actuellement épargnés par la menace terroriste ».
Umaro Sissoco Embaló, Président de la République de Guinée-Bissau, a déclaré : « Plus que jamais, la sécurité d’un État s’inscrit dans un contexte régional et international. La coopération entre États est essentielle pour la sécurité collective. »
Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, a rajouté : « L’Afrique dans ce combat pour la paix a besoin de la solidarité́ de ses partenaires. Leur condamnation pour des raisons politiciennes et où démagogiques n’est pas crédible.»
Mme Florence Parly, Ministre des Armées de la République française, a ajouté : « Au Sahel, la France veut aller vers plus de coopération. Notre but n’est pas d’agir pour les États sahéliens, mais d’agir avec eux. C'est l'Adn de l'opération Barkhane (…) Pour combattre le terrorisme, nos soldats risquent leur vie. Les tentatives de discrédit du soutien que la France apporte aux États sahéliens - et à leur demande - sont indignes. La France n’a pas d’agenda caché au Sahel. Prétendre le contraire, c’est faire le lit du terrorisme. »
Adou Faye