L’argent public ne couvre plus les besoins colossaux du continent, le privé doit devenir la première source d’investissement, l’AIF sert exactement à ça : rapprocher capital et projets ! C’est ainsi que Sidi Ould Tah, président depuis septembre dernier de la Banque Africaine de développement (BAD), a donné le ton de l’édition 2025 de l’Africa Forum Investment (AIF) dont la cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu ce mercredi 26 novembre 2025 à Rabat (Maroc).
Dans son adresse, Sidi Ould Tah a promu une posture pragmatique et mise sur des solutions concrètes, locales et efficaces, plutôt que des promesses idéologiques. « L’Afrique nous regarde », dit-il et « La jeunesse attend, le temps est à l’action », a-t-il déclaré.
Son discours a été un appel très direct à basculer vers un financement massif par le secteur privé, avec une Afrique plus souveraine, plus structurée et plus ambitieuse — en mettant l’énergie, la jeunesse et les infrastructures au cœur de la transformation.
Aussi a-t-il insisté sur la nécessité de mobiliser les fonds de pension africains, attirer les fonds souverains du Sud global, sécuriser des projets bancables pour rassurer les investisseurs pour que « l’Afrique finance l’Afrique ».
Comme en 2024 dans la même ville, un large éventail diversifié d’acteurs économiques et institutionnels s’est retrouvé dans la place centrale du Maroc qui s’est désormais positionné comme hub financier et partenaire stratégique du continent, salué en cela pour son rôle dans la mobilisation du secteur privé et la structuration de projets d’infrastructures d’envergure.
Un leadership que Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine de l’Economie et des finances, a exprimé en procédant au lancement officiel de l’édition 2025 de l’évènement, placé sous le thème : « Réduire les écarts : mobiliser le capital privé pour libérer tout le potentiel de l’Afrique ».
Elle a réitéré l’engagement du Maroc à « préparer le terrain pour les investisseurs en regroupant les institutions, en assurant la stabilité financière, en renforçant la transparence et en favorisant une culture d’excellence ». Pour elle, « le développement de l’Afrique reposera sur « la création de nouvelles chaînes de valeur, de clusters technologiques, d’écosystèmes industriels et de pôles régionaux ». Pour ce faire, Mme Alaoui souligne tout de même que « Les pays africains doivent moderniser les cadres réglementaires, mobiliser les ressources nationales, soutenir les petites et moyennes entreprises et s’engager dans des transitions majeures dans les différents domaines ».
Sur la base des deux visions convergentes, le cap est donné avec l’engagement fort que l’Afrique doit libérer la puissance du capital privé, accélérer l’exécution des projets et bâtir une architecture financière africaine plus autonome.
Une Afrique qui n’attend plus
Ce Forum, comme l’a rappelé Dr Ould Tah, « vise à combler les fossés qui existent entre le secteur public et le secteur privé, entre le capital et les projets, ainsi qu’entre ambitions et réalisations », a-t-il déclaré, soulignant que la jeunesse africaine est reconnue comme l’atout stratégique numéro un du continent, d’où la nécessité stratégique de faire de cette démographie, une force productive grâce à la formation, au financement des PME et à l’intégration de l’économie informelle.
Porté par la BAD et six partenaires fondateurs, Afreximbank, Africa50, la Société financière africaine, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Banque de développement d’Afrique australe et la Banque du commerce et du développement, l’AIF dont les « Market days » (Journées transactionnelles) constituent l’événement phare, se poursuit jusqu’au 28 novembre courant, avec pour objectif la conclusion de transactions à travers le continent, se positionne comme une plateforme panafricaine unique. Elle vise à rationaliser, structurer et accélérer le financement de projets à fort impact sur l’ensemble du continent, en facilitant la rencontre entre capitaux privés et besoins d’investissement.
L’AIF Rabat 2025 a lancé un signal fort : une Afrique qui n’attend plus, qui avance, investit et transforme.
Malick NDAW, Envoyé spécial à Rabat
Dans son adresse, Sidi Ould Tah a promu une posture pragmatique et mise sur des solutions concrètes, locales et efficaces, plutôt que des promesses idéologiques. « L’Afrique nous regarde », dit-il et « La jeunesse attend, le temps est à l’action », a-t-il déclaré.
Son discours a été un appel très direct à basculer vers un financement massif par le secteur privé, avec une Afrique plus souveraine, plus structurée et plus ambitieuse — en mettant l’énergie, la jeunesse et les infrastructures au cœur de la transformation.
Aussi a-t-il insisté sur la nécessité de mobiliser les fonds de pension africains, attirer les fonds souverains du Sud global, sécuriser des projets bancables pour rassurer les investisseurs pour que « l’Afrique finance l’Afrique ».
Comme en 2024 dans la même ville, un large éventail diversifié d’acteurs économiques et institutionnels s’est retrouvé dans la place centrale du Maroc qui s’est désormais positionné comme hub financier et partenaire stratégique du continent, salué en cela pour son rôle dans la mobilisation du secteur privé et la structuration de projets d’infrastructures d’envergure.
Un leadership que Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine de l’Economie et des finances, a exprimé en procédant au lancement officiel de l’édition 2025 de l’évènement, placé sous le thème : « Réduire les écarts : mobiliser le capital privé pour libérer tout le potentiel de l’Afrique ».
Elle a réitéré l’engagement du Maroc à « préparer le terrain pour les investisseurs en regroupant les institutions, en assurant la stabilité financière, en renforçant la transparence et en favorisant une culture d’excellence ». Pour elle, « le développement de l’Afrique reposera sur « la création de nouvelles chaînes de valeur, de clusters technologiques, d’écosystèmes industriels et de pôles régionaux ». Pour ce faire, Mme Alaoui souligne tout de même que « Les pays africains doivent moderniser les cadres réglementaires, mobiliser les ressources nationales, soutenir les petites et moyennes entreprises et s’engager dans des transitions majeures dans les différents domaines ».
Sur la base des deux visions convergentes, le cap est donné avec l’engagement fort que l’Afrique doit libérer la puissance du capital privé, accélérer l’exécution des projets et bâtir une architecture financière africaine plus autonome.
Une Afrique qui n’attend plus
Ce Forum, comme l’a rappelé Dr Ould Tah, « vise à combler les fossés qui existent entre le secteur public et le secteur privé, entre le capital et les projets, ainsi qu’entre ambitions et réalisations », a-t-il déclaré, soulignant que la jeunesse africaine est reconnue comme l’atout stratégique numéro un du continent, d’où la nécessité stratégique de faire de cette démographie, une force productive grâce à la formation, au financement des PME et à l’intégration de l’économie informelle.
Porté par la BAD et six partenaires fondateurs, Afreximbank, Africa50, la Société financière africaine, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Banque de développement d’Afrique australe et la Banque du commerce et du développement, l’AIF dont les « Market days » (Journées transactionnelles) constituent l’événement phare, se poursuit jusqu’au 28 novembre courant, avec pour objectif la conclusion de transactions à travers le continent, se positionne comme une plateforme panafricaine unique. Elle vise à rationaliser, structurer et accélérer le financement de projets à fort impact sur l’ensemble du continent, en facilitant la rencontre entre capitaux privés et besoins d’investissement.
L’AIF Rabat 2025 a lancé un signal fort : une Afrique qui n’attend plus, qui avance, investit et transforme.
Malick NDAW, Envoyé spécial à Rabat

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