chroniques
Selon ce diplomate congolais rencontré dans au siège de l’institution panafricaine, de par sa position géographique, la RD Congo se trouve dans une position délicate pour pencher en faveur d’un candidat. Selon lui, toute la partie orientale du Congo, toutes les provinces de l’est sont dans la région des Grands Lacs, cela veut dire l’Afrique de l’est avec la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya ont toutes des économies interconnectés.
«Vous prenez le sud les provinces du Kassaï qui est au centre mais surtout le Katanga a de tout temps été connecté à l’Afrique australe. D’ailleurs toute la production minière du Katanga passe par l’Angola, ou alors cela passe par la Tanzanie., le port de Dar es Salam, c’est l’Afrique australe. Vous prenez l’ouest, la ville de Kinshasa, les provinces de l’ouest, Oubangui, le bas Congo ont leurs ouvertures sur l’atlantique, c’est l’Afrique de l’ouest et ça c’est le golfe de guinée qui commence en Afrique de l’ouest jusqu’en Angola et là vous avez la commission du Golfe de Guinée ou le Sénégal et le Congo sont membre, comme il est membre de la SADEC, comme la locomotive de l’Afrique de centrale», indique-t-il.
Avant d’ajouter : «Si vous prenez la problématique du Nil, l’une des sources du Nil est Congo et c’est qui fait que le Congo appartient dans les pays du bassin du Nil».
Pour ce diplomate, il est donc au centre en Afrique et le rôle fédérateur du Congo est presque une vocation naturelle de par sa position géographique. Ce qui fait qu’il appartient à toutes ces organisations.
Par conséquent, il y a une grande problématique au niveau diplomatique du Congo à dire qu’il appartient à une quelconque région ? «Où nous devons travailler dans le cadre de telle région pour l’intégration régionale, au risque de l’éclatement ou plutôt à la faveur de jouer le rôle fédérateur», justifie-t-il.
Dans cette approche, la RD Congo cherche toujours la voie médiane, la voie de consultations, la voie de consensus. Et la RD Congo est bien placé pour le faire car déjà au niveau interne, il est allé démontrer que c’est un pays de négociations.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Addis Abeba
«Vous prenez le sud les provinces du Kassaï qui est au centre mais surtout le Katanga a de tout temps été connecté à l’Afrique australe. D’ailleurs toute la production minière du Katanga passe par l’Angola, ou alors cela passe par la Tanzanie., le port de Dar es Salam, c’est l’Afrique australe. Vous prenez l’ouest, la ville de Kinshasa, les provinces de l’ouest, Oubangui, le bas Congo ont leurs ouvertures sur l’atlantique, c’est l’Afrique de l’ouest et ça c’est le golfe de guinée qui commence en Afrique de l’ouest jusqu’en Angola et là vous avez la commission du Golfe de Guinée ou le Sénégal et le Congo sont membre, comme il est membre de la SADEC, comme la locomotive de l’Afrique de centrale», indique-t-il.
Avant d’ajouter : «Si vous prenez la problématique du Nil, l’une des sources du Nil est Congo et c’est qui fait que le Congo appartient dans les pays du bassin du Nil».
Pour ce diplomate, il est donc au centre en Afrique et le rôle fédérateur du Congo est presque une vocation naturelle de par sa position géographique. Ce qui fait qu’il appartient à toutes ces organisations.
Par conséquent, il y a une grande problématique au niveau diplomatique du Congo à dire qu’il appartient à une quelconque région ? «Où nous devons travailler dans le cadre de telle région pour l’intégration régionale, au risque de l’éclatement ou plutôt à la faveur de jouer le rôle fédérateur», justifie-t-il.
Dans cette approche, la RD Congo cherche toujours la voie médiane, la voie de consultations, la voie de consensus. Et la RD Congo est bien placé pour le faire car déjà au niveau interne, il est allé démontrer que c’est un pays de négociations.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Addis Abeba
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