
Les deux candidats au sommet de la francophonie à Antananarivo
Et à l’heure où nous écrivons, ces lignes, nos sources sont formelles. L’élection très attendue du président de la Commission va se jouer entre le Tchadien Moussa Faki Mahamat et le Sénégalais Aboulaye Bathily, qui accuse toutefois un léger retard par rapport à son concurrent. Dans le contexte actuel de la CAN au Gabon, on peut dire que c’est un duel entre Afrique de l’ouest et Centrale qui se joue en terre éthiopienne.
Pour ce qui est des autres candidats, on peut dire que les fortunes sont diverses. La brillante kenyane Amina Mohamed Jibril semble larguée loin derrière. Selon ce diplomate très au fait de ce qui passe, rencontré au siège de l’Institution, la kenyane traine un handicap sérieux : son pays vient d’occuper pendant huit ans le poste de vice-président de la commission.
En ce qui concerne la ministre botswanaise des Affaires étrangères Pelonomi Venson-Moitoi, elle risque de passer à la trappe dès le premier tour. D’ailleurs son président ne viendra même pas pour porter la candidature. Et il se dit également dans les couloirs que les Botswanais ne pas sont réguliers dans les réunions de l’UA.
De son côté, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères Agapito MbaMokuy n’a pas non plus beaucoup de chance. Il se dit qu’il ne bénéficie pas du soutien de ses voisins
Pour les deux favoris, le suspense demeure entier. Abdoulaye Bathily, possède des cartes même si certains diplomates à Addis pointe du doigt « son tempérament fougueux qui ne sied pas à ce poste ». S’y ajoute avec le retour du Maroc au sein de l’UA et le Sénégalais président, c’est comme si c’est le Maroc à la tête de la présidence de l’UA. Autre écueil, la CEDEAO semble divisée et ne parle pas d’une même voix sur la candidature de Bathily malgré les apparences.
Quant à Moussa Faki Mahamat, diplomate de carrière, très introduit dans les palais africains, il possède de solides cartes en main. Il aurait le soutien de la CEEAC, du G5 (Burkina Faso, du Niger, du Mali de la Mauritanie et du Tchad), du Rwanda etc… De plus on murmure à Addis que qui connait Deby Itno et sa capacité à manœuvrer, nul doute qu’il va peser de son poids pour faire pencher la balance de son côté. Et il ne faut pas perdre de vue que dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme bon nombre de pays sont redevable du Tchad de Deby qui n’hésite pas à envoyer ses soldats combattre dans les théâtres d’opération.
Autre hypothèse avancée par nos sources : aucun candidat n’arrivera à rassembler les deux tiers des voix nécessaires tellement les positions sont figées dans les différentes officines. D’où la possibilité, indiquent certains, des négociations très serrées afin que les chefs d’états accordent leur violon et trouvent un dirigeant pour l’Union africaine.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Addis Abeba
Pour ce qui est des autres candidats, on peut dire que les fortunes sont diverses. La brillante kenyane Amina Mohamed Jibril semble larguée loin derrière. Selon ce diplomate très au fait de ce qui passe, rencontré au siège de l’Institution, la kenyane traine un handicap sérieux : son pays vient d’occuper pendant huit ans le poste de vice-président de la commission.
En ce qui concerne la ministre botswanaise des Affaires étrangères Pelonomi Venson-Moitoi, elle risque de passer à la trappe dès le premier tour. D’ailleurs son président ne viendra même pas pour porter la candidature. Et il se dit également dans les couloirs que les Botswanais ne pas sont réguliers dans les réunions de l’UA.
De son côté, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères Agapito MbaMokuy n’a pas non plus beaucoup de chance. Il se dit qu’il ne bénéficie pas du soutien de ses voisins
Pour les deux favoris, le suspense demeure entier. Abdoulaye Bathily, possède des cartes même si certains diplomates à Addis pointe du doigt « son tempérament fougueux qui ne sied pas à ce poste ». S’y ajoute avec le retour du Maroc au sein de l’UA et le Sénégalais président, c’est comme si c’est le Maroc à la tête de la présidence de l’UA. Autre écueil, la CEDEAO semble divisée et ne parle pas d’une même voix sur la candidature de Bathily malgré les apparences.
Quant à Moussa Faki Mahamat, diplomate de carrière, très introduit dans les palais africains, il possède de solides cartes en main. Il aurait le soutien de la CEEAC, du G5 (Burkina Faso, du Niger, du Mali de la Mauritanie et du Tchad), du Rwanda etc… De plus on murmure à Addis que qui connait Deby Itno et sa capacité à manœuvrer, nul doute qu’il va peser de son poids pour faire pencher la balance de son côté. Et il ne faut pas perdre de vue que dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme bon nombre de pays sont redevable du Tchad de Deby qui n’hésite pas à envoyer ses soldats combattre dans les théâtres d’opération.
Autre hypothèse avancée par nos sources : aucun candidat n’arrivera à rassembler les deux tiers des voix nécessaires tellement les positions sont figées dans les différentes officines. D’où la possibilité, indiquent certains, des négociations très serrées afin que les chefs d’états accordent leur violon et trouvent un dirigeant pour l’Union africaine.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Addis Abeba