«On a un sérieux problème d’unité dans le secteur privé. C’est la problématique qu’on a eue dans l’affaire de la chambre de commerce et dans les organisations patronales. C’est ce qui pousse le président à voyager maintenant sans secteur privé. Avant, il voyageait avec le secteur privé, mais il n y a pas eu l’impact recherché. Le président, c’est un homme politique, il est obligé d’avoir des résultats. C’est pourquoi, on donne les marchés aux Français, aux Chinois alors que ces réalisations, on pouvait les faire au Sénégal si et seulement si on a une seule organisation patronale qui est là pour faire des investissements lourds, pour créer des emplois», a expliqué le président du Cdes Babacar Diagne. Ce dernier martèle que la désunion et la passivité du patronat plombent l’émergence inclusive du Sénégal parce que les hommes d’affaires sont dans un conflit de positionnement. Cela fait souvent que les entreprises sénégalaises sont larguées dans la commande publique du Sénégal estimée à 1225 milliards de francs Cfa dans le budget 2017 du Sénégal.
L’homme d’affaires demande aussi aux autorités d’accompagner les Pme/Pmi qui disparaissent très rapidement faute de moyens et d’assistance. «Au Sénégal, le taux de mortalité des entreprises est de 65%. Avec l’Apix, tu peux créer une entreprise en 24 heures, tout en sachant que l’entreprise sera un mort-né car il n’y a rien pour l’assister. Il y a juste l’environnement des affaires pour le Doing business, mais on a besoin de renforcer le Doing business endogène pour les entreprises sénégalaises. La Maison de l’entreprise du Sénégal (Mes) permettra aux prometteurs d’avoir toutes les informations avant de créer une entreprise qui sera accompagnée par les acteurs», promet le président du Cdes. Ce dernier a demandé à toutes les organisations patronales à s’unir pour créer une seule confédération pour remporter les marchés de l’Etat.
Tidiane Diouf
L’homme d’affaires demande aussi aux autorités d’accompagner les Pme/Pmi qui disparaissent très rapidement faute de moyens et d’assistance. «Au Sénégal, le taux de mortalité des entreprises est de 65%. Avec l’Apix, tu peux créer une entreprise en 24 heures, tout en sachant que l’entreprise sera un mort-né car il n’y a rien pour l’assister. Il y a juste l’environnement des affaires pour le Doing business, mais on a besoin de renforcer le Doing business endogène pour les entreprises sénégalaises. La Maison de l’entreprise du Sénégal (Mes) permettra aux prometteurs d’avoir toutes les informations avant de créer une entreprise qui sera accompagnée par les acteurs», promet le président du Cdes. Ce dernier a demandé à toutes les organisations patronales à s’unir pour créer une seule confédération pour remporter les marchés de l’Etat.
Tidiane Diouf