Malgré des progrès tangibles au niveau de la production nationale, le riz importé continue de dominer notamment du fait de sa disponibilité, son accessibilité, et la valeur qu’elle représente auprès de certains consommateurs. De plus, il apparait que les politiques du secteur du riz ont accordé moins d’attention aux préférences des consommateurs et aux obstacles entravant la commercialisation du riz produit localement. «Le manque de transparence dans les importations et les divergences dans les politiques et réglementations commerciales entre les pays constituent d’énormes défis à considérer.
C’est ce contexte qui a conduit l’Ipar et l’Ecdpm à collaborer pour mieux comprendre les systèmes de commercialisation du riz en Afrique de l’Ouest, identifier les principaux défis à la réforme du secteur et proposer des pistes de solutions », explique l’Ipar dans son rapport annuel 2019.
Les deux think tanks ont bénéficié de l’appui financier de la Giz pour conduire leur recherche en ciblant particulièrement le bassin central (Mali, Burkina, Ghana) et le bassin Est (Nigeria, Bénin). L’étude s’est également intéressée à la Côte d’Ivoire compte tenu de ses interactions avec le bassin central et le Sénégal du fait des leçons pouvant être tirées de ses expériences en matière de régulation. «Pour relever les défis posés par les faiblesses des systèmes de commercialisation du riz, trois domaines de réforme ont émergé de l’étude et des interactions avec les différentes parties prenantes de la sous-région : la réglementation des importations extrarégionales ; la structuration des marchés domestiques ; et la promotion du commerce intra régional », lit-on dans le document. Selon le document, durant l’année 2020, le rapport sera finalisé et ses résultats, conclusions et recommandations feront l’objet d’un atelier de dialogue politique à l’échelle de la Cedeao.
Adou FAYE
C’est ce contexte qui a conduit l’Ipar et l’Ecdpm à collaborer pour mieux comprendre les systèmes de commercialisation du riz en Afrique de l’Ouest, identifier les principaux défis à la réforme du secteur et proposer des pistes de solutions », explique l’Ipar dans son rapport annuel 2019.
Les deux think tanks ont bénéficié de l’appui financier de la Giz pour conduire leur recherche en ciblant particulièrement le bassin central (Mali, Burkina, Ghana) et le bassin Est (Nigeria, Bénin). L’étude s’est également intéressée à la Côte d’Ivoire compte tenu de ses interactions avec le bassin central et le Sénégal du fait des leçons pouvant être tirées de ses expériences en matière de régulation. «Pour relever les défis posés par les faiblesses des systèmes de commercialisation du riz, trois domaines de réforme ont émergé de l’étude et des interactions avec les différentes parties prenantes de la sous-région : la réglementation des importations extrarégionales ; la structuration des marchés domestiques ; et la promotion du commerce intra régional », lit-on dans le document. Selon le document, durant l’année 2020, le rapport sera finalisé et ses résultats, conclusions et recommandations feront l’objet d’un atelier de dialogue politique à l’échelle de la Cedeao.
Adou FAYE