« L’Afrique reste à la traîne dans le commerce au sein du continent. » C’est le constat émis hier par la Cea lors de la tenue, à Addis-Abeba, de son 39ème Comité d’experts, de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique à l’occasion de sa 53e session.
L’Union européenne, indique le rapport présenté par le directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la Cea, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. Mais note-il, la tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique.
Stephen Karingi, en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.
Le commerce intra-africain reste faible par rapport à d’autres régions
Pour Stephen Karingi, les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent d’entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale et que le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017.
Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (Cer), le rapport note que des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent.
En particulier, relève-t-il, la plupart des Cer et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive. M. Karingi note « qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible ».
Bassirou MBAYE
L’Union européenne, indique le rapport présenté par le directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la Cea, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. Mais note-il, la tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique.
Stephen Karingi, en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.
Le commerce intra-africain reste faible par rapport à d’autres régions
Pour Stephen Karingi, les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent d’entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale et que le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017.
Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (Cer), le rapport note que des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent.
En particulier, relève-t-il, la plupart des Cer et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive. M. Karingi note « qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible ».
Bassirou MBAYE