Clôture de la session budgétaire : Le ministre Cheikh Diba pour une priorisation des urgences

Lundi 15 Décembre 2025

La session budgétaire a été clôturée le 13 décembre 2025. Lors de la cérémonie, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba a informé les députés sur les enjeux et les contraintes budgétaires.


Clôture de la session budgétaire : Le ministre Cheikh Diba pour une priorisation des urgences
« Tout au long de ce mois, je vous ai écoutés. Je vous ai écoutés avec attention, et permettez-moi de vous dire que je vous ai entendus. J’ai entendu vos plaidoyers, vos ambitions pour vos territoires, et vos attentes légitimes pour répondre aux besoins pressants de nos populations. J’ai également entendu vos contributions constructives notamment en matière de mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre des programmes. Les urgences sont nombreuses et diversifiées, c’est une vérité incontestable », a déclaré M. Diba.

Il a relevé que nos concitoyens qui nous suivent depuis un mois disposent désormais de davantage d’éléments d’appréciation sur les enjeux et les contraintes budgétaires.  Selon lui, personne ne peut réfuter les urgences … infrastructures, santé, éducation, hydraulique, assainissement, agriculture, jeunesse. «Les besoins sont énormes, elles sont justes. Mais gouverner, c’est aussi choisir. Il faut distinguer entre ce qui urgent, ce qui est important et ce qui est prioritaire. Lorsque les ressources sont limitées, l’arbitrage devient une nécessité : tout peut être urgent, tout peut être important, mais tout ne peut être prioritaire. Dans le contexte exigeant dans lequel nous évoluons, l’État doit exercer une priorisation stricte, fondée sur l’impact réel des politiques publiques, l’équité territoriale et la soutenabilité financière », a expliqué le ministre des Finances.

Il a souligné que c’est dans cet esprit que les allocations budgétaires prévues dans la loi de finances 2026, ont été arrêtées avec prudence, au terme d’arbitrages rigoureux. Cheikh Diba de dire que lorsque des marges de manœuvre existaient, des crédits ont été alloués ; lorsqu’elles n’existaient pas, nous avons privilégié des solutions alternatives : optimisation des dépenses, redéploiement interne, rationalisation des programmes et phasage des investissements. 
Adou FAYE
 
Actu-Economie

La rédaction

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