
L’Association sénégalaise pour la promotion du fonio (Asprof) demande au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural de revoir à la hausse le taux de subvention des semences de fonio pour le porter à 80%. Les membres du bureau national de l’Asprof se sont réunis, samedi dernier, à Kolda pour exprimer leur préoccupation devant la cherté du prix de cession des semences subventionnées du fonio qui est fixé à 300 FCfa le kilogramme pour la présente campagne agricole.
Ils donnent mandat au président de l’Association, Chérif Abdoul Aziz Aidara, de saisir le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, pour lui demander de revoir à la baisse ce prix afin d’encourager les paysans sénégalais à cultiver le fonio.
« Nous avons remarqué que le taux de subvention des semences certifiées de certaines denrées comme le riz (100%), le sorgho (60%) et le niébé (65%) est plus élevé que celui du fonio qui est à 50% avec un prix de cession de 300 FCfa le kilogramme. Nous pensons qu’à ce prix-là, les petits paysans ne pourront pas acheter les semences de fonio », déclare Chérif Abdoul Aziz Aidara.
Le Coordonnateur national de l’Asprof, le Pr Sanoussi Diakité, inventeur de la machine à décortiquer le fonio, par ailleurs, directeur général de l’Office national de la formation professionnel (Onfp), a également fait part de ses inquiétudes devant la cherté du prix de cession des semences du fonio. « Nous pensons que le prix de cession des semences de fonio est trop cher pour les producteurs.
Nous pensons qu’à ce prix-là, les paysans ne vont pas acheter les semences de fonio alors que nous avons réellement besoin de développer la culture du fonio dans notre pays», dit-il. Il estime que le Sénégal dispose de tous les atouts pour devenir un grand pays producteur de fonio à l’instar de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso qui produisent, chaque année, entre 120.000 et 150.000 tonnes de fonio au moment où notre pays ne parvient même pas à dépasser les 5.000 tonnes.
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Ils donnent mandat au président de l’Association, Chérif Abdoul Aziz Aidara, de saisir le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, pour lui demander de revoir à la baisse ce prix afin d’encourager les paysans sénégalais à cultiver le fonio.
« Nous avons remarqué que le taux de subvention des semences certifiées de certaines denrées comme le riz (100%), le sorgho (60%) et le niébé (65%) est plus élevé que celui du fonio qui est à 50% avec un prix de cession de 300 FCfa le kilogramme. Nous pensons qu’à ce prix-là, les petits paysans ne pourront pas acheter les semences de fonio », déclare Chérif Abdoul Aziz Aidara.
Le Coordonnateur national de l’Asprof, le Pr Sanoussi Diakité, inventeur de la machine à décortiquer le fonio, par ailleurs, directeur général de l’Office national de la formation professionnel (Onfp), a également fait part de ses inquiétudes devant la cherté du prix de cession des semences du fonio. « Nous pensons que le prix de cession des semences de fonio est trop cher pour les producteurs.
Nous pensons qu’à ce prix-là, les paysans ne vont pas acheter les semences de fonio alors que nous avons réellement besoin de développer la culture du fonio dans notre pays», dit-il. Il estime que le Sénégal dispose de tous les atouts pour devenir un grand pays producteur de fonio à l’instar de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso qui produisent, chaque année, entre 120.000 et 150.000 tonnes de fonio au moment où notre pays ne parvient même pas à dépasser les 5.000 tonnes.
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