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«Moins de 24 heures après l’approbation, par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, nous sommes ici pour célébrer la signature d’un accord pour l’appui budgétaire le plus important jamais accordé par la Banque mondiale au Sénégal, un « Financement de politique de développement pour une relance durable et équitable » d’un montant de 300 millions de dollars », a déclaré M. Belete. Selon lui, cet accord est le fruit d’un travail de longue haleine des équipes du gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale, un effort qui s’est étalé sur presque deux ans, marqués d’abord par l’impact d’une pandémie sans précèdent, et ensuite par l’impact de la guerre en Ukraine sur les économies africaines, dont le Sénégal.
«Mais plus que la signature d’un accord de prêt, nous sommes ici aujourd’hui pour célébrer les liens de coopération étroits entre le Sénégal et la Banque mondiale. Des liens bâtis sur la confiance et le respect mutuel, dans une logique de partenariat et d’engagement pour un Sénégal émergent prospère et inclusif », a expliqué le directeur des opérations de la Banque mondiale.
A travers cet accord de financement, soutient-il, la Banque mondiale soutient un programme gouvernemental de réformes structurelles pour une croissance équitable et résiliente, en abordant les principales contraintes au développement du capital humain, à la viabilité budgétaire et à la participation du secteur privé à l'économie sénégalaise.
En effet, explique Nathan Belete, pour relancer une croissance forte et durable dans la période de l’après Covid, une croissance qui contribue à réduire la pauvreté et les inégalités socio-économiques, il est nécessaire de renforcer l'équité et la résilience tant du côté de l'offre que de la demande de travail.
Cet accord d’appui budgétaire reflète à son avis, directement ce double défi.
«Le premier pilier de cette opération soutient donc des politiques et réformes institutionnelles visant à stimuler la résilience et la productivité du capital humain des ménages et des individus. Ces réformes contribuent à institutionaliser et renforcer les principaux programmes sociaux du Sénégal, notamment le système de santé et l'extension de l'utilisation du Registre national Unique pour le ciblage, tout en permettant aux femmes un accès plus équitable à l'éducation ainsi qu’au marché du travail », a confié M. Belete.
Il a ajouté que le deuxième pilier de cette opération appuie des réformes visant à renforcer les fondements d'une relance tirée par le secteur privé, donc créatrice d'emplois, afin de placer le pays sur une trajectoire de croissance plus durable et équitable. Parmi ces réformes, il convient de noter : l’amélioration des procédures de traitement de la Tva et la suppression d’exemptions inefficaces, mais aussi le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel pour un accès inclusif au financement des micros, petites et moyennes entreprises et enfin l'amélioration de la concurrence dans les secteurs des technologies de l'information et de la communication (Tic), des télécommunications, de l'économie numérique et de l'énergie.
Adou FAYE
«Mais plus que la signature d’un accord de prêt, nous sommes ici aujourd’hui pour célébrer les liens de coopération étroits entre le Sénégal et la Banque mondiale. Des liens bâtis sur la confiance et le respect mutuel, dans une logique de partenariat et d’engagement pour un Sénégal émergent prospère et inclusif », a expliqué le directeur des opérations de la Banque mondiale.
A travers cet accord de financement, soutient-il, la Banque mondiale soutient un programme gouvernemental de réformes structurelles pour une croissance équitable et résiliente, en abordant les principales contraintes au développement du capital humain, à la viabilité budgétaire et à la participation du secteur privé à l'économie sénégalaise.
En effet, explique Nathan Belete, pour relancer une croissance forte et durable dans la période de l’après Covid, une croissance qui contribue à réduire la pauvreté et les inégalités socio-économiques, il est nécessaire de renforcer l'équité et la résilience tant du côté de l'offre que de la demande de travail.
Cet accord d’appui budgétaire reflète à son avis, directement ce double défi.
«Le premier pilier de cette opération soutient donc des politiques et réformes institutionnelles visant à stimuler la résilience et la productivité du capital humain des ménages et des individus. Ces réformes contribuent à institutionaliser et renforcer les principaux programmes sociaux du Sénégal, notamment le système de santé et l'extension de l'utilisation du Registre national Unique pour le ciblage, tout en permettant aux femmes un accès plus équitable à l'éducation ainsi qu’au marché du travail », a confié M. Belete.
Il a ajouté que le deuxième pilier de cette opération appuie des réformes visant à renforcer les fondements d'une relance tirée par le secteur privé, donc créatrice d'emplois, afin de placer le pays sur une trajectoire de croissance plus durable et équitable. Parmi ces réformes, il convient de noter : l’amélioration des procédures de traitement de la Tva et la suppression d’exemptions inefficaces, mais aussi le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel pour un accès inclusif au financement des micros, petites et moyennes entreprises et enfin l'amélioration de la concurrence dans les secteurs des technologies de l'information et de la communication (Tic), des télécommunications, de l'économie numérique et de l'énergie.
Adou FAYE