Afrique : Les apports financiers publics perdent de leur vigueur

Vendredi 12 Juin 2015

Contrairement aux apports privés, le poids relatif des apports publics internationaux et, en particulier de l’aide bilatérale des pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique, s’érode, selon un rapport publié le 25 mai par la Banque africaine de développement (BAD).


Selon ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015 », la part de l’Aide Publique au Développement  dans le total des apports extérieurs a reculé entre 2002-06 et 2010-14, de 37 à 30%. Cette tendance illustre une évolution de la répartition régionale de l’aide, avec une baisse des dons aux pays africains à faibles revenu et une hausse des prêts à conditions de faveur aux pays asiatiques à revenu intermédiaire. Mais la coopération Sud-Sud continu de croitre rapidement, puisqu’elle a plus que doublé entre 2006 et 2011.
Les auteurs de ce rapport estiment que pour compenser  ce recul de l’aide étrangers, il faut que les pays s’efforcent de mobiliser d’avantage de ressources intérieures. Grace aux efforts importants consentis pour améliorer le recouvrement des impôts et aux retombés du boum des matières premières, les recettes fiscales sont en hausse. Mais malgré ce volontarisme et ces réformes introduites, la mobilisation fiscale reste faible, note le rapport.
Kine SEYE
 
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