Selon un communiqué de la banque, le continent doit atteindre au moins 240 milliards d’euros d’affacturage, soit 10 % de son Produit intérieur brut (Pib), pour combler le déficit de financement qui freine depuis longtemps l’expansion de ses Pme.
Intervenant à l’ouverture de l’atelier, Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de Afreximbank et membre du comité exécutif de Fci, a rappelé que les Pme représentent plus de 90 % des entreprises africaines et contribuent à plus de 60 % du Pib et de l’emploi. Pourtant, elles continuent de faire face à un déficit de financement annuel estimé à 300 milliards de dollars.
Si les volumes d’affacturage ont doublé en quelques années, passant de 21,6 milliards d’euros en 2017 à près de 50 milliards d’euros en 2024, l’activité demeure « très en deçà du potentiel de transformation du continent », a-t-elle souligné. Elle a appelé à « renforcer les financements, accélérer les réformes juridiques, développer la formation et nouer des partenariats industriels solides ».
Un outil stratégique pour la trésorerie des entreprises.
De son côté, Neal Harm, secrétaire général de Fci, a insisté sur le rôle stratégique de l’affacturage et du financement de la chaîne d’approvisionnement pour stimuler la croissance des Pme africaines. Il a invité à des actions concrètes et à une coopération accrue pour « transformer les discussions d’aujourd’hui en transactions de demain ».
Représentant le gouverneur de la Bceao, Charlie Dingui, conseiller spécial du directeur national, a rappelé l’importance de cet instrument financier : « En convertissant leurs créances en liquidités immédiates, les entreprises améliorent leur trésorerie et peuvent engager des activités de croissance. C’est particulièrement crucial dans les environnements marqués par de longs délais de paiement. »
Selon le communiqué, la Côte d’Ivoire figure parmi les pays où le potentiel reste largement inexploité. Le marché national de l’affacturage est estimé à 5 milliards de dollars, alors que seules 12 % des Pme sollicitent des financements formels, préférant recourir à des sources informelles en raison des coûts élevés, des exigences strictes ou de la lenteur des procédures bancaires.
Ce faible recours prive de nombreuses entreprises d’une solution rapide et efficace pour financer leur cycle d’exploitation, dans un pays où des secteurs comme le cacao font vivre des millions de personnes.
L’atelier d’Abidjan s’inscrit dans la continuité des efforts menés depuis plusieurs années par Afreximbank et Fci pour promouvoir l’affacturage et le financement de la chaîne d’approvisionnement. Plus de 5 000 participants ont déjà été formés à travers 25 programmes de renforcement de capacités, dont le Certificat en financement du commerce en Afrique (COTFIA), l’Académie AFRACAD d’Afreximbank, les formations en ligne et sur mesure de FCI et son programme de mentorat.
Ces actions soutiennent la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui exige des chaînes de valeur plus solides et un accès accru au financement du commerce.
Bassirou MBAYE
Intervenant à l’ouverture de l’atelier, Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de Afreximbank et membre du comité exécutif de Fci, a rappelé que les Pme représentent plus de 90 % des entreprises africaines et contribuent à plus de 60 % du Pib et de l’emploi. Pourtant, elles continuent de faire face à un déficit de financement annuel estimé à 300 milliards de dollars.
Si les volumes d’affacturage ont doublé en quelques années, passant de 21,6 milliards d’euros en 2017 à près de 50 milliards d’euros en 2024, l’activité demeure « très en deçà du potentiel de transformation du continent », a-t-elle souligné. Elle a appelé à « renforcer les financements, accélérer les réformes juridiques, développer la formation et nouer des partenariats industriels solides ».
Un outil stratégique pour la trésorerie des entreprises.
De son côté, Neal Harm, secrétaire général de Fci, a insisté sur le rôle stratégique de l’affacturage et du financement de la chaîne d’approvisionnement pour stimuler la croissance des Pme africaines. Il a invité à des actions concrètes et à une coopération accrue pour « transformer les discussions d’aujourd’hui en transactions de demain ».
Représentant le gouverneur de la Bceao, Charlie Dingui, conseiller spécial du directeur national, a rappelé l’importance de cet instrument financier : « En convertissant leurs créances en liquidités immédiates, les entreprises améliorent leur trésorerie et peuvent engager des activités de croissance. C’est particulièrement crucial dans les environnements marqués par de longs délais de paiement. »
Selon le communiqué, la Côte d’Ivoire figure parmi les pays où le potentiel reste largement inexploité. Le marché national de l’affacturage est estimé à 5 milliards de dollars, alors que seules 12 % des Pme sollicitent des financements formels, préférant recourir à des sources informelles en raison des coûts élevés, des exigences strictes ou de la lenteur des procédures bancaires.
Ce faible recours prive de nombreuses entreprises d’une solution rapide et efficace pour financer leur cycle d’exploitation, dans un pays où des secteurs comme le cacao font vivre des millions de personnes.
L’atelier d’Abidjan s’inscrit dans la continuité des efforts menés depuis plusieurs années par Afreximbank et Fci pour promouvoir l’affacturage et le financement de la chaîne d’approvisionnement. Plus de 5 000 participants ont déjà été formés à travers 25 programmes de renforcement de capacités, dont le Certificat en financement du commerce en Afrique (COTFIA), l’Académie AFRACAD d’Afreximbank, les formations en ligne et sur mesure de FCI et son programme de mentorat.
Ces actions soutiennent la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui exige des chaînes de valeur plus solides et un accès accru au financement du commerce.
Bassirou MBAYE


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