
Marche contre le projet de plantation de biocarburants des populations de Fanaye, au Sénégal(image d’archive)
Selon le rapport de l’Initiative des droits et ressources (PRI), 63 % des litiges fonciers en Afrique, liés aux investissements ont été déclenchés par le déplacement forcé des populations locales. Pis, les entreprises et les investisseurs ne font pas assez d’effort pour comprendre les revendications conflictuelles à propos des terres qu’ils ont acquises ou prises en concession.
La nature des litiges varie selon la région. En Afrique de l’Ouest, l’agriculture de plantation, notamment les projets d’huile de palme, constitue le plus puissant moteur de conflit, indique le rapport. Le Libéria constitue un triste exemple. En 2016, une étude montrait que les femmes y étaient plus exposées aux impacts négatifs des acquisitions foncières à grande échelle.
Au Sénégal, le projet de plantation de biocarburants à Fanaye, le long de la frontière Nord-Ouest, a été conduit sans le consentement des communautés locales.
L’Afrique de l’Est, le déplacement des communautés a été la cause principale de 36 % des différents fonciers examinés par le cabinet de consultance, TMP, indique le rapport de du PRI. En Afrique australe, ce taux se situe à 82 % sur l’échelle des différends fonciers. Les plantations de canne à sucre et les excavations minières sont à l’origine de la plupart des conflits.
Venue présider le lancement du rapport, Solange Bandiaky-Badji, la directrice du programme Afrique de PRI a déclaré que « les modèles de développement économique qui ne bénéficient pas aux communautés locales n’ont que peu de de valeur, voire aucune valeur, du fait des conflits qu’ils génèrent. »
Amadou BA
La nature des litiges varie selon la région. En Afrique de l’Ouest, l’agriculture de plantation, notamment les projets d’huile de palme, constitue le plus puissant moteur de conflit, indique le rapport. Le Libéria constitue un triste exemple. En 2016, une étude montrait que les femmes y étaient plus exposées aux impacts négatifs des acquisitions foncières à grande échelle.
Au Sénégal, le projet de plantation de biocarburants à Fanaye, le long de la frontière Nord-Ouest, a été conduit sans le consentement des communautés locales.
L’Afrique de l’Est, le déplacement des communautés a été la cause principale de 36 % des différents fonciers examinés par le cabinet de consultance, TMP, indique le rapport de du PRI. En Afrique australe, ce taux se situe à 82 % sur l’échelle des différends fonciers. Les plantations de canne à sucre et les excavations minières sont à l’origine de la plupart des conflits.
Venue présider le lancement du rapport, Solange Bandiaky-Badji, la directrice du programme Afrique de PRI a déclaré que « les modèles de développement économique qui ne bénéficient pas aux communautés locales n’ont que peu de de valeur, voire aucune valeur, du fait des conflits qu’ils génèrent. »
Amadou BA