L’information est de son Dg Amadou Tidiane Wane, en marge d’une visite de présentation des usines implantées au parc industriel international de Diamniadio à la délégation chinoise, venue prendre part au Forum économique Sénégalo-chinois.
«Toutes les banques et compagnies d’assurances au Sénégal importent des cartes, ce qui tourne autour de 11 milliards de francs CFA par an. Et pour l’ensemble des 8 pays de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), le chiffre d’affaires est de 75 milliards de francs CFA», a fait de fait savoir Amadou Tidiane Wane, directeur général de Sewacard Industrie. Suivant ses explications, il laissera entendre qu’«il n’y a aucune usine de cette nature dans la zone. Tout s’importe. Voilà pourquoi les clients de ces cartes bancaires attentent 30 jours avant de recevoir leur carte bancaire».
A en suivre le Dg: «Grâce à cette usine, nous serons à même de produire 1 million de cartes par mois avec ces quatre machines installées. Et les délais d’obtention de cartes peuvent être compris entre 48 heures à 72 heures ou 96 heures maximum. Donc, si vous faites la demande, en une semaine votre problème est réglé».
16 milliards d’investissements
Abordant la question du coût des investissements de Sewacard Industrie, il affirmera ceci: «Le coup de cet investissement est de 25 millions d’euros, soit 16 milliards de francs CFA. A côté de cette usine de cartes, se trouve une autre unité d’assemblage de Terminaux de paiement électronique (Tpe) permettant d’insérer les cartes dans le circuit de distribution pour opérationnaliser le paiement ou un retrait électronique. Et à ce jour, c’est deux lignes d’assemblage avec un effectif de 200 personnes dont 150 ingénieurs et techniciens retenus sur la base d’une sélection rigoureuse sur un total de 1500 postulants. Après cette sélection, ils ont suivi une rude formation de mise à niveau technique pendant 6 mois. De cet effectif-là, 15 ont été envoyés en France pour un renforcement de capacités et le restant de l’équipe outillé par les services de Dakar».
La matière plastique et la puce importées
Au sujet de la matière, M. Wane a fait savoir qu’à ce jour, c’est la matière plastique et la puce qui sont importées. Mais nous envisageons dans une extension de faire arriver le plastique et le Pvc sur place. Bien entendu, ce sont les puces qui vont continuer à être importées…». Avant de conclure : « Nous avons signé avec le Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (Cfpt) pour nous accompagner avec le concours de professeurs. Dans les trois prochaines années, nous espérons atteindre un effectif de 750 personnes».
«Toutes les banques et compagnies d’assurances au Sénégal importent des cartes, ce qui tourne autour de 11 milliards de francs CFA par an. Et pour l’ensemble des 8 pays de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), le chiffre d’affaires est de 75 milliards de francs CFA», a fait de fait savoir Amadou Tidiane Wane, directeur général de Sewacard Industrie. Suivant ses explications, il laissera entendre qu’«il n’y a aucune usine de cette nature dans la zone. Tout s’importe. Voilà pourquoi les clients de ces cartes bancaires attentent 30 jours avant de recevoir leur carte bancaire».
A en suivre le Dg: «Grâce à cette usine, nous serons à même de produire 1 million de cartes par mois avec ces quatre machines installées. Et les délais d’obtention de cartes peuvent être compris entre 48 heures à 72 heures ou 96 heures maximum. Donc, si vous faites la demande, en une semaine votre problème est réglé».
16 milliards d’investissements
Abordant la question du coût des investissements de Sewacard Industrie, il affirmera ceci: «Le coup de cet investissement est de 25 millions d’euros, soit 16 milliards de francs CFA. A côté de cette usine de cartes, se trouve une autre unité d’assemblage de Terminaux de paiement électronique (Tpe) permettant d’insérer les cartes dans le circuit de distribution pour opérationnaliser le paiement ou un retrait électronique. Et à ce jour, c’est deux lignes d’assemblage avec un effectif de 200 personnes dont 150 ingénieurs et techniciens retenus sur la base d’une sélection rigoureuse sur un total de 1500 postulants. Après cette sélection, ils ont suivi une rude formation de mise à niveau technique pendant 6 mois. De cet effectif-là, 15 ont été envoyés en France pour un renforcement de capacités et le restant de l’équipe outillé par les services de Dakar».
La matière plastique et la puce importées
Au sujet de la matière, M. Wane a fait savoir qu’à ce jour, c’est la matière plastique et la puce qui sont importées. Mais nous envisageons dans une extension de faire arriver le plastique et le Pvc sur place. Bien entendu, ce sont les puces qui vont continuer à être importées…». Avant de conclure : « Nous avons signé avec le Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (Cfpt) pour nous accompagner avec le concours de professeurs. Dans les trois prochaines années, nous espérons atteindre un effectif de 750 personnes».