
Dans sa dernière « Note mensuelle de conjoncture économique », la Bceao souligne que l'orientation défavorable des activités industrielles est imputable à la baisse de l’activité des industries manufacturières (-5,1%) et des activités extractives (-1,3%). Dans la même perspective, la banque centrale fait savoir, également, que les activités manufacturières ont été affectées par la baisse de la production d’électricité en Côte d’Ivoire.
D’après l’institution, cette situation a induit des pannes répétées dans le processus de production des textiles, des produits alimentaires et des produits pétroliers raffinés en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina. Ces deux derniers pays, explique la Bceao, importent de l’électricité de la Côte d’Ivoire et leurs approvisionnements ont été réduits de 30% avec la baisse de la production d'électricité.
Par ailleurs, la banque centrale confie que la baisse des activités extractives est essentiellement imputable au Niger (-21,8%), avec l’arrêt d’activité, en avril 2021, de la principale société chargée de l'extraction du minerai d’uranium (COMINAK).
Bassirou MBAYE
D’après l’institution, cette situation a induit des pannes répétées dans le processus de production des textiles, des produits alimentaires et des produits pétroliers raffinés en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina. Ces deux derniers pays, explique la Bceao, importent de l’électricité de la Côte d’Ivoire et leurs approvisionnements ont été réduits de 30% avec la baisse de la production d'électricité.
Par ailleurs, la banque centrale confie que la baisse des activités extractives est essentiellement imputable au Niger (-21,8%), avec l’arrêt d’activité, en avril 2021, de la principale société chargée de l'extraction du minerai d’uranium (COMINAK).
Bassirou MBAYE