
Selon la Bceao qui donne l’information, cet accroissement est plus important en comparaison avec les hausses notées à la même période au
cours des dernières années, soit à fin mars 2020 (+8,7%) et à fin mars 2019 (+6,1%). Cette amélioration pourrait se justifier notamment par la reprise progressive des activités qui ont été impactées par la crise sanitaire. Cette hausse est observée en Côte d'Ivoire (+55.079,5 millions de FCFA, soit +15,3%), au Burkina (+43.154,2 millions de FCFA, soit +21,9%), au Sénégal (+36.561,0 millions de FCFA, soit +8,3%), au Togo (+19.250,9 millions de FCFA, soit +10,4%), au Mali (+14.907,6 millions de FCFA, soit +10,4%) et au Bénin (+11.048,5 millions de FCFA, soit +7,3%). Toutefois, une diminution a été notée au Niger (-11.036,5 millions de FCFA, soit -31,2%), et en Guinée-Bissau (-3,8 millions de FCFA, soit -5,3%). Une part de 49,5% de l'ensemble des concours accordés par les SFD représente les crédits à court terme. Les prêts à moyen et long terme constituent respectivement 30,1% et 20,4% sur la période sous revue. La clientèle masculine des Sfd a bénéficié de 56,9% des crédits. La clientèle
féminine et les groupements bénéficient respectivement de 20,9% et 22,2% des financements.
L'encours moyen des financements des Sfd par membre a augmenté de +2,4% pour se situer à 104.403 FCFA à fin mars 2021 contre 101.937 FCFA l'an dernier. Pour l'ensemble du secteur de la microfinance, l’encours des crédits octroyés représente 6,8% de celui des établissements de crédit de l'Union.
La qualité du portefeuille des institutions de microfinance a continué de se dégrader au cours de la période sous revue. En effet, le taux brut de dégradation du portefeuille s'est inscrit en hausse, ressortant à 8,5% contre 7,1% à fin mars 2020, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur. La forte dégradation constatée depuis une année est liée à une augmentation des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19. A fin mars 2021, 15 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, réparties comme suit : au Bénin (3), au Burkina (3), en Côte d’Ivoire (1), au Mali (1), au Niger (3) au Sénégal (1) et au Togo (3).
Adou Faye
cours des dernières années, soit à fin mars 2020 (+8,7%) et à fin mars 2019 (+6,1%). Cette amélioration pourrait se justifier notamment par la reprise progressive des activités qui ont été impactées par la crise sanitaire. Cette hausse est observée en Côte d'Ivoire (+55.079,5 millions de FCFA, soit +15,3%), au Burkina (+43.154,2 millions de FCFA, soit +21,9%), au Sénégal (+36.561,0 millions de FCFA, soit +8,3%), au Togo (+19.250,9 millions de FCFA, soit +10,4%), au Mali (+14.907,6 millions de FCFA, soit +10,4%) et au Bénin (+11.048,5 millions de FCFA, soit +7,3%). Toutefois, une diminution a été notée au Niger (-11.036,5 millions de FCFA, soit -31,2%), et en Guinée-Bissau (-3,8 millions de FCFA, soit -5,3%). Une part de 49,5% de l'ensemble des concours accordés par les SFD représente les crédits à court terme. Les prêts à moyen et long terme constituent respectivement 30,1% et 20,4% sur la période sous revue. La clientèle masculine des Sfd a bénéficié de 56,9% des crédits. La clientèle
féminine et les groupements bénéficient respectivement de 20,9% et 22,2% des financements.
L'encours moyen des financements des Sfd par membre a augmenté de +2,4% pour se situer à 104.403 FCFA à fin mars 2021 contre 101.937 FCFA l'an dernier. Pour l'ensemble du secteur de la microfinance, l’encours des crédits octroyés représente 6,8% de celui des établissements de crédit de l'Union.
La qualité du portefeuille des institutions de microfinance a continué de se dégrader au cours de la période sous revue. En effet, le taux brut de dégradation du portefeuille s'est inscrit en hausse, ressortant à 8,5% contre 7,1% à fin mars 2020, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur. La forte dégradation constatée depuis une année est liée à une augmentation des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19. A fin mars 2021, 15 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, réparties comme suit : au Bénin (3), au Burkina (3), en Côte d’Ivoire (1), au Mali (1), au Niger (3) au Sénégal (1) et au Togo (3).
Adou Faye