L’Atelier a relevé la forte dégradation de l’indicateur sur la période sous revue. Parmi les facteurs explicatifs, il a été relevé, le taux élevé d’impayés sur le portefeuille de prêts, les difficultés d’accès des SFD au refinancement et au marché financier, le glissement des activités des SFD vers la mésofinance, le degré élevé d’asymétrie d’information entre SFD et leurs clients.
Selon le rapport de synthèse, comme propositions pour corriger cette faiblesse relevée par l’enquête, les participants ont relevé la nécessité de mieux définir la notion de microcrédit, de renforcer le contrôle interne et la formation des agents des SFD.
Pour ce qui est des demandes de différé de remboursement acceptées, passant de 85,4% à 70,3%, la mauvaise performance de l’indicateur pourrait être principalement expliquée par le niveau élevé d’exposition au risque ainsi que les procédures des SFD en matière d’octroi de crédit.
A cet égard, l’Atelier a proposé un renforcement de la communication en amont sur les procédures d’octroi de crédit des SFD. Analysant l’appréciation de la qualité du différé accepté par le SFD, qui passe de 64,8% à 68,3%, nonobstant la hausse légère notée entre 2011 et 2017, l’Atelier a suggéré son affinement en fonction de la typologie des prêts des SFD, ce qui permettrait d’avoir une meilleure appréciation du résultat observé.
Les participants ont, à ce titre préconisé, l’adoption par les SFD d’une approche clientèle orientée vers l’écoute et le suivi personnalisé des clients.
Pathé TOURE
Selon le rapport de synthèse, comme propositions pour corriger cette faiblesse relevée par l’enquête, les participants ont relevé la nécessité de mieux définir la notion de microcrédit, de renforcer le contrôle interne et la formation des agents des SFD.
Pour ce qui est des demandes de différé de remboursement acceptées, passant de 85,4% à 70,3%, la mauvaise performance de l’indicateur pourrait être principalement expliquée par le niveau élevé d’exposition au risque ainsi que les procédures des SFD en matière d’octroi de crédit.
A cet égard, l’Atelier a proposé un renforcement de la communication en amont sur les procédures d’octroi de crédit des SFD. Analysant l’appréciation de la qualité du différé accepté par le SFD, qui passe de 64,8% à 68,3%, nonobstant la hausse légère notée entre 2011 et 2017, l’Atelier a suggéré son affinement en fonction de la typologie des prêts des SFD, ce qui permettrait d’avoir une meilleure appréciation du résultat observé.
Les participants ont, à ce titre préconisé, l’adoption par les SFD d’une approche clientèle orientée vers l’écoute et le suivi personnalisé des clients.
Pathé TOURE