Selon le directeur général de la SGS, l’Afrique reste plombée par ses habitudes de corruption

Dimanche 16 Novembre 2014

Dans un entretien au journal suisse Le Temps, Chris Kirk , directeur général de la SGS, numéro un mondial de l’inspection et de la certification, estime que le développement de son groupe reste plus lent en Afrique qu’ailleurs, essentiellement à cause de la corruption.


Chris Kirk, directeur général de la SGS, numéro un mondial de l’inspection et de la certification
Chris Kirk, directeur général de la SGS, numéro un mondial de l’inspection et de la certification
« Les quantités et la diversité des ressources de ce continent sont tout simplement gigantesques. Le développement de nos activités y sera néanmoins un peu plus lent que ce que je l’avais imaginé, il y a deux ans. Ebola n’a bien sûr pas aidé. Mais surtout, la corruption n’a toujours pas été éradiquée, elle constitue un vrai frein à la croissance » estime-t-il.
Le DG de la multinationale genevoise, présente dans 151 pays, affirme qu’en Afrique, il lui est encore souvent demandé des pots de vin : « Oui, ce n’est pas rare. Travailler et négocier avec certaines autorités est compliqué. Dans certains pays, des générations entières ont grandi avec cette mauvaise habitude. On attend donc régulièrement de nous que nous versions des pots-de-vin pour obtenir des contrats. Ce que nous refusons! Tout en sachant que certains autres acteurs, eux, ne s’embarrassent pas de ces considérations éthiques. Nous en sommes forcément pénalisés.»
C’est donc sur les autres continents que le groupe assure l’essentiel de sa croissance, notamment en Amérique du Nord, on même en Chine où il compte déjà 14 000 employés et 1000 de plus chaque année.
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